Le président du MSP, Abderrezak Makri s’en est pris vendredi depuis Constantine au courant laïc en Algérie, l’accusant de radicalisme, appartenant à la franc-maçonnerie qui veut s’approprier le mouvement populaire sous les directives de la France.
« Certaines forces ont voulu séparer entre les algériens, en s’appropriant le mouvement populaire, et je porte la responsabilité au courant laïc radical », a accusé le président du MSP, lors de son intervention à la réunion politique organisée par le siège de son parti à Constantine.
Tout en appelant à délocaliser la capitale vers une ville de l’intérieur du pays, dans l’objectif de la protéger de tout risque de pénétration externe et des attaques militaires étrangères, Makri a expliqué que ce courant laïc radical est infiltré par des collaborateurs de la France et appartenait à la franc-maçonnerie et veut s’approprié le Hirak. Selon lui, il existe des sites électroniques et des organisations appartenant aux franc-maçons.
Selon le président de ce parti de la mouvance islamique, ce courant possède des pouvoirs au sein des affaires, des médias, de l’Etat, et de l’administration.
En réponse à ceux qui l’ont critiqué suite à sa rencontre avec le président de la République, Makri a indiqué que Tebboune est le Chef de l’Etat, quelque soit l’avis des autres. il a ajouté que son parti participera aux élections comme il veut et il s’opposera comme il veut, soulignant que le MSP est géré par des institutions et non par des forces étrangères.