Les Forces de l’Alternatives démocratique « s’associent aux appels qui prônent à faire des dates du 21 et du 22 février 2020, un moment fort de la mobilisation populaire pour disqualifier l’agenda de la régénération du système et jeter les bases d’une nouvelle république », a indiqué mercredi 19 février 2020 le PAD, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Toutes les tentatives du pouvoir visant à faire échouer le Hirak : la répression, le quadrillage policier des villes, en particulier Alger, la fermeture politique et médiatique, l’instrumentalisation de la justice, les emprisonnements pour opinions… n’ont été d’aucun secours à un pouvoir isolé plus que jamais au plan interne.
Pour le PAD, le mouvement populaire qui a unifié les luttes pour le départ du régime a réussi à « tenir en échec deux rendez-vous électoraux du pouvoir , en avril et juillet 2019, et à disqualifier le coup de force du 12 décembre, rejeté par l’immense majorité du peuple.»
Les Forces de l’Alternative ont par ailleurs réitéré l’exigence de libération immédiate de l’ensemble des détenus politiques et d’opinions avec leur totale réhabilitation ainsi que la levée inconditionnelle des entraves aux droits et libertés.
Le PAD a appelé, dans le même communiqué, les forces soucieuses de l’avenir du pays à « œuvrer à la convergence de la vision et de l’action pour hâter la concrétisation des exigences démocratiques qui -cela va de soi- sont incompatibles avec le maintien du régime en place ».
A cet effet, les forces du Pacte comptent engager dès maintenant les consultations les plus larges avec toutes les organisations et personnalités qui rejettent le fait accompli des tenants du pouvoir. L’objectif est l’aboutissement pacifique des revendications démocratiques, économiques et sociales, selon le même communiqué.