Le gouvernement déterminé à supprimer la retraite anticipée
À la veille de la rentrée sociale très fortement appréhendée, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne lâche pas du lest et maintient le cap des réformes que son gouvernement a engagées, lit-on ce matin dans Liberté. S’exprimant hier en marge de sa visite effectuée dans la wilaya de Saïda, M. Sellal s’est, contre vents et marées, montré ferme sur cette question. “Certains tentent depuis quelque temps de politiser ce dossier, mais qu’ils sachent que nous n’allons pas revenir sur notre décision de réformer le système des retraites”, a-t-il sèchement lancé, avant d’expliquer que le gouvernement n’aurait, en fait, rien inventé en la matière et qu’il ne s’agissait que de reprendre l’ancien dispositif régissant le secteur des retraites, remplacé en 1997 par le système recommandé par le FMI dans le cadre du plan d’ajustement structurel, écrit le journal. “Si nous avons décidé de réformer le système des retraites, c’est parce que celui mis en place depuis 1997 n’est plus adapté au contexte actuel. Et par cette réforme, nous ne voulons ni plus ni moins que reprendre le système d’avant 1997, et ce, dans le souci d’assurer l’équilibre de la Caisse nationale des retraites. Dans cet ancien système que nous allons reprendre, le ratio des cotisations était de loin meilleur ; il y avait au moins 7 employés qui cotisaient pour une seule pension versée, avec l’actuel système, cette pension est assurée par à peine 3 cotisants. Donc, notre choix est juste”, a argué le Premier ministre déterminé selon le journaliste de Liberté à ne pas revenir sur la décision entérinée par le gouvernent. Ceci, ajoute-t-il, un brin optimiste, même si “nous avons des garanties que les recettes pétrolières resteront encore stables”. Parmi les mesures phares prises et contenues dans cette réforme, faut- il le rappeler, figurent notamment la suppression de la retraite anticipée et la fixation à 60 ans de l’âge légal de départ à la retraite.
France : le marché de l’automobile retrouve sa croissance
Le marché automobile français a retrouvé le chemin de la croissance en août (+6,7%) après un coup d’arrêt le mois précédent, selon les statistiques publiées jeudi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) et qu’on retrouve ce matin sur le site économique Boursorama.
Dans un marché qui a absorbé 98.217 unités, le groupe Renault a fait des étincelles avec une progression de 13,9% de ses immatriculations de voitures particulières neuves, son concurrent français Groupe PSA se contentant de +0,4%. Le premier importateur, VW, chute quant à lui de 8%, selon Boursorama.
Axa Algérie augmente ses parts de marchés mais continue de perdre
Le soir d’Algérie est revenu ce matin sur la situation financière dans laquelle se trouve l’entreprise d’assurance française Axa en Algérie. C’est le cinquième exercice déficitaire consécutif pour Axa Assurance Algérie Dommage. Le bilan 2015 affiche une perte de 377 millions de DA malgré une évolution positive de sa part de marché qui passe de 1,6 % en 2014 à 2,1% en 2015, écrit le quotidien.
Avec 79 agences réparties à travers les grandes villes du pays dont 29 à Alger, Axa Dommage a porté son chiffre d’affaires à près de 2,5 milliards de DA en 2015 soit une progression de quelques 50 millions de DA comparativement à 2014, écrit le Soir qui indique toutefois que la compagnie française n’a pas pu équilibrer son bilan qui continue et pour la cinquième année consécutive, d’afficher un résultat net négatif.
En effet, poursuit le Soir, l’exercice 2015 a vu Axa Dommage enregistrer une perte de près de 380 millions de DA (environ 3 millions d’euros). Certes, ce résultat est meilleur que celui de l’année 2014 où la compagnie a perdu 600 millions de DA (environ 5 millions d’euros).
Pétrole : les prix orienté à la baisse
Les prix du pétrole étaient orientés à la baisse, hier, en Asie en raison du renforcement du dollar et de propos d’un ministre iranien annonçant une augmentation de la production de son pays, écrit El Moudjahid ce matin. Vers 04H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre reculait d’un cent à 46,34 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le quotidien public précise que le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en octobre, cédait 6 cents à 48,31 dollars.
Le ministre iranien du Pétrole Bijan Zangeneh a estimé que son pays devait augmenter sa production pour retrouver ses parts de marché perdues à l’époque des sanctions internationales qui viennent d’être levées.
Or, poursuit El Moudjahid, le marché est plombé par une offre de pétrole excédentaire. Des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres producteurs non membres du cartel doivent se réunir en septembre en Algérie pour discuter des moyens de soutenir les prix.