Certes, la priorité sera, dorénavant, donnée, selon les dires du Directeur général de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), Mourad Zemmali, aux jeunes porteurs de projets innovants et révolutionnaires, car l’ère de ceux d’ordre classique semblerait dépassée en ces temps de consécration de la recherche scientifique et du développement économique. Mais cela n’écarte pas, toutefois, l’ambition de toujours accorder de la considération aux projets dont l’impact sur l’essor économique est avéré.
Aussi, l’Ansej vise, et c’est là l’un des fait des plus importants, l’autonomie dans le financement des investissements déposés auprès de ses services, en recourant, progressivement, aux recouvrements des projets lancés auparavant. L’expérience a été déjà donnée en 2014, ou plus de 2000 projets ont été financés dans ce cadre, et plus de 4000 en 2015. A partir de cette année, il a été fixé l’objectif de financer la totalité des projets par les remboursements des promoteurs. Il n’est pas à écarter que, à ce rythme, selon notre humble, l’année 2021 sera l’année ou l’Ansej dépassera ces objectifs en la matière. Gageons que le remboursement sera, en parallèle, respecté par les porteurs de projets passés.