En marge de la 6e édition de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD VI) qui se déroule actuellement à Nairobi (Kenya), le groupe de la Banque mondiale (BM) et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ont annoncé des investissements d’un montant de 24 milliards $ en Afrique. Ces fonds serviront à financer la réforme des systèmes de soins de santé sur le continent.« Afin d’aider les pays à mettre en œuvre leurs réformes de santé, la Banque mondiale et le Fonds de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme s’engagent à investir 24 milliards $ en Afrique sur les trois à cinq prochaines années » peut-on lire dans le communiqué des deux institutions, repris par le magazine français Jeune Afrique.
Sur les 24 milliards $, la BM a promis d’injecter 15 milliards qui s’étaleront sur les cinq prochaines années, pour la mise en place d’une couverture santé universelle (CSU) en Afrique. Pour sa part, le Fonds de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme financera à hauteur de 9 milliards $ de 2017 à 2019, des programmes de lutte contre ces maladies qui fragilisent la santé des millions d’Africains. Il se consacrera également à l’amélioration du fonctionnement du système sanitaire en l’occurrence sur le mode d’approvisionnement des médicaments et la gestion des données.
Cette promesse s’inscrit dans le cadre de la « la promotion d’un système de santé résilient pour une meilleure qualité de vie» qui est l’un des thèmes prioritaires débattus au cours de cette conférence.
Selon Margaret Chan, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), citée dans le même communiqué, les pays africains avaient dépensé en 2014, 126 milliards $ pour la santé, et peuvent mobiliser davantage entre 65 et 115 milliards $ par an sur les dix ans.
Source :Agence ECOFIN