L’Egypte a conclu avec la Banque mondiale, un accord de prêt d’un montant de 3 milliards $. Le taux d’intérêt de ce prêt est de 1,2%, assorti d’une période de grâce de cinq (5) ans et des modalités de remboursement échelonnées sur 35 ans.
Selon M. Mohamed Meit, ministre égyptien des finances, adjoint en charge du Trésor Public, au terme de l’accord conclu avec la Banque mondiale, seulement 1 milliard $ de ce prêt servira à financer le déficit budgétaire du pays estimé à 9,8% pour l’exercice 2016-2017. Tandis que les 2 milliards $ restants seront affectés à la mise en œuvre de projets de développement.
Pour rappel, en vue de combler son déficit estimé à 30 milliards $, l’Egypte a engagé des négociations afin d’obtenir un soutien financier de 21 milliards de $ sur trois (3) auprès de diverses institutions. Ce montant se compose de 12 milliards $ du Fonds monétaire international (FMI), 3 milliards $ de la Banque mondiale, et 1,5 milliard $ de la Banque africaine de développement (BAD), en plus de l’émission d’obligations sur les marchés mondiaux et d’autres sources de financement.
Selon les autorités égyptiennes, ces fonds vont servir à appuyer les réserves de change du pays, tout en contribuant au financement de programme de réforme économique du gouvernement.
Et parmi ces réformes, l’on peut noter, entre autres, la limitation de la masse salariale de la fonction publique, ainsi que le renforcement de la gestion de la dette publique. En outre, le gouvernement égyptien compte rationaliser les subventions et réorganiser le marché de l’énergie. Il ambitione également de faciliter la participation du secteur privé dans les activités économiques, tout en améliorant l’environnement des affaires et en stimulant la concurrence.
Source : Agence ECOFIN