Après avoir décidé le 28 décembre dernier, d’augmenter d’au moins 50 % le prix des carburants, l’Arabie saoudite envisage de placer en Bourse une partie du capital du géant pétrolier SAUDI ARAMCO.
C’est ce qu’a déclaré dans un entretien au magazine The Economist, le vice-prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salman. Le vice-prince héritier a rajouté « Personnellement, je suis enthousiaste (…). Je crois que c’est dans l’intérêt du marché saoudien, que c’est dans l’intérêt d’ARAMCO et que c’est dans l’intérêt d’une transparence accrue et de la lutte contre la corruption, si elle existe, qui pourrait évoluer autour d’ARAMCO…».
Le vice-prince héritier d’Arabie saoudite ne précise pas la part d’ARAMCO que le royaume pourrait vendre.
ARAMCO, propriété de l’Etat saoudien – premier exportateur de pétrole – est la plus grande compagnie pétrolière au monde avec des réserves d’environ 265 milliards de barils, soit plus de 15 % des réserves mondiales. La compagnie produit plus de 10 millions de barils par jour, soit trois fois plus que l’américaine Exxon Mobil.
Notons que l’Arabie saoudite est considérée par une partie des membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), dont l’Algérie, comme responsable de cette dégringolade des cours en raison de son insistance à défendre ses parts de marché plutôt que les prix.