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Mustapha Mekideche : « L’évasion fiscale est devenue un sport national »

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Le vice-président du Conseil économique et social national, Mustapha Mekideche, vice-président du Conseil national économique et social (CNES), a appelé, ce dimanche 29 décembre 2019, lors de son passage à la radio chaîne 1, à la nécessité de formuler une politique économique en consultation avec les partenaires sociaux et économiques pour sortir de la crise économique qui met à mal le pays.

Il a souligné que cette politique doit avoir des solutions à long terme, estimant que quatre défis doivent être pris en compte dans l’élaboration de toute politique économique, à savoir les défis démographique, énergétique, financier et technologique.

Il a indiqué que ces défis doivent être pris en compte afin de trouver des solutions à long terme à la crise actuelle que traverse le pays, tout en insistant sur la capacité de l’Algérie à réaliser une économie hors des hydrocarbures car elle dispose de grands potentiels en termes de capital humain et des infrastructures de base, selon le même média.

Cependant, Mekideche a mis l’accent sur les difficultés à atteindre cet objectif. « L’Algérie a tout le potentiel pour réaliser une économie hors hydrocarbures, mais notre seule faiblesse est la fragilité des institutions politiques, mais aussi les entreprises économiques et commerciales », a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs soutenu que l’État doit tirer parti de l’argent qui, selon lui, dort dans les maisons et les banques, considérant que la récupération de cet argent constitue une priorité majeure avant de parler de toute autre solution.

Il a souligné que l’évasion fiscale est devenue un sport national, et que le climat d’investissement n’encourage pas les investisseurs, selon le même média. Il a appelé, à ce propos, à la nécessité de reconsidérer comment récupérer l’argent accumulé en dehors des banques en mettant en place des mécanismes appropriés, à commencer par assurer la confiance et à accorder aux détenteurs de cet argent des garanties politiques et bancaires, en vue de les réinjecter dans l’économie nationale.

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