Pour la ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), la mort d’Ahmed Gaïd Salah chef de l’état Major, remet au centre des débats le rôle et la place de l’armée dans notre pays.
« Beaucoup de questions en attente de réponse : le poste du vice ministre de la défense sera t-il maintenu, que n’est-il du poste du ministre de la défense au prochain gouvernement, quel sera le poids de l’armée face à Tebboune, qui devient après la disparition de Gaid Salah, le représentant direct du système et la façade civile de l’armée qui l’a portée aux commande a l’issue d’un coup de force », écrit le vice président de la LADDH, Said Salhi en poursuivant « Ça sera aussi un signal du côté de l’armée pour montrer sa bonne volonté en vue d’une solution politique ».
Pour lui, une nouvelle opportunité s’offre à lui pour amorcer une solution politique a la hauteur des attentes du peuple Algérien.
Il s’agit, selon lui, de la libération de l’ensemble des détenus, du champ politique et médiatique, l’ouverture démocratique sont des mesures de bonne volonté, non négociables à même de rétablir la sérénité et la confiance pour pouvoir amorcer la solution politique démocratique, pacifique et consensuelle.
« Plus que jamais la balle, est dans le camps de Tebboune. Quand à l’armée, elle doit se retirer définitivement du politique et se concentrer sur ses missions. Elle doit respecter la volonté du peuple algérien pour le changement effectif du système », ajoute Salhi.