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Le FFS met en garde le pouvoir contre la tentation d’organiser un « pseudo-dialogue »

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Le Front des Forces Socialistes (FFS) a mis en garde, ce samedi 14 décembre, le pouvoir contre la tentation d’organiser un « pseudo-dialogue » sous son égide visant à valider sa feuille de route.

« Le Front des Forces Socialistes a toujours considéré, et il l’a toujours proposé, que l’avènement de la deuxième république est une exigence de sortie de crise, et que seul une véritable transition démocratique et un dialogue national transparent et sérieux avec tous les acteurs politiques représentatifs et ceux de la société civile mobilisés dans le mouvement populaire et associatif, pourra convenir d’une plateforme consensuelle de sortie de crise sur le plan politique, économique , social, environnemental et culturel avec un calendrier et des instruments de contrôle et d’exécution, en vue de l’élection de l’assemblée nationale constituante », lit-on dans une déclaration du parti rendue publique. « Mais pas n’importe quel dialogue », ajoute le FFS.

« D’avance nous mettons en garde le pouvoir contre la tentation d’organiser un pseudo-dialogue sous son égide dans une conférence non souveraine visant à valider une feuille de route préétablie avec un ordre du jour déjà fixé et des participants de son choix », écrit encore le FFS qui appelle au respect des règles universelles régissant les dialogues entre protagonistes à savoir:

« (i)la création d’un climat d’apaisement favorable aux discussion notamment la libération des détenus politique et d’opinion, le respect des libertés d’expression, de manifestation et de réunion. (ii) l’adoption commune de l’ordre du jour et du choix des participants. (iii) le caractère souverain et transparent du dialogue. (iv) l’adoption par consensus de la plateforme de sortie de crise. (v) l’engagement par les parties prenantes de son exécution dans les délais prescrits. »

Le FFS qui dit  « persuadé que les forces au sein du régime qui s’opposent au combat du peuple algérien pour son indépendance feront tout pour retarder sa victoire », appelle « les Algériens et Algériennes à inscrire leurs actions dans la durée, à redoubler de vigilance et à opposer une résistance déterminée et pacifique à toute épreuve qui entravera sa marche vers la liberté. »

Le FFS appelle les Algériens à poursuivre et amplifier la mobilisation

« En ce lendemain d’un scrutin présidentiel non démocratique et non transparent rejeté massivement par les Algériennes et les Algériens, avant, pendant et après sa tenue, car organisé par le régime pour se pérenniser en violation flagrante de la volonté populaire qui revendique le changement radical du système, l’instauration d’un Etat de droit démocratique et social et l’avènement de la deuxième république à travers un pouvoir constituant », écrit le FFS dans sa déclaration signée par Ali Laskri.

Le FFS rend hommage au peuple algérien qui n’a pas attendu les résultats de ce scrutin qu’elle ne reconnait pas « pour exprimer tout au long de ce 43ème vendredi, dans une mobilisation pacifique et unitaire sur tout le territoire national, son indignation et sa colère à l’encontre d’un pouvoir en uniforme et de sa couverture civile, qui viennent à travers cette mascarade électorale de salir l’image de l’Algérie dans le monde. Sur tous les continents, le même message est diffusé à travers les médias nationaux et internationaux à savoir l’opposition du peuple algérien à cette élection, son abstention massive et l’illégitimité du président élu que la communauté internationale évite de féliciter ».

Le parti dénie à ce régime « le droit de se prévaloir de la Révolution de Novembre qui a libéré le pays de la colonisation, pour crédibiliser sa démarche, alors que ce même régime ne reconnait pas le libre exercice du droit à l’autodétermination du peuple algérien en quête de liberté depuis l’indépendance du pays. »

Le FFS appelle les Algériens et les Algériennes à  poursuivre et amplifier leur mobilisation pour instaurer un Etat civil et non militaire en veillant à préserver son caractère pacifique et unitaire en gardant à l’esprit que la violence a toujours servi les régimes en place et que la politique de la non-violence a triomphé des dictatures, dans tous les pays qui l’ont pratiquée ».

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