La Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, a considéré qu’il est important que tous les acteurs à l’heure actuelle en Algérie puissent jouir des droits de l’homme que l’Algérie a ratifié.
Répondant aux interventions des députés européen qui se sont exprimés dans une plénière sur la situation en Algérie, Mogherini a souligné que « l’Algérie s’est engagée à respecter certains principes, vous les avez cités, et ce sont des principes qui sont cités dans la constitution algérienne, et les accords internationaux ratifiés par l’Algérie, ainsi que dans l’accord d’association de notre partenariat avec l’Algérie ».
Selon elle, « ces principes incluent toutes les libertés fondamentales, telles que les libertés politiques, d’expression, le droit de se réunir librement, le droit de la liberté de la presse, ainsi que les libertés contenues dans la déclaration universelle des droits de l’homme, qui est la pierre angulaire de notre partenariat ».
De ce fait, elle a considéré qu’il est « important que tous les acteurs à l’heure actuelle en Algérie puissent jouir de ces droits ». « C’est le message que je retire du débat tenu aujourd’hui et qui nous avons en permanence faire entendre à nos partenaires algériens à tous les niveaux au cour des deux derniers mois », a-t-elle assuré. La vice-présidente de la commission européenne a fait savoir qu’elle « continuera à défendre ce message et notre futur haut représentant le fera également vis-à-vis de tous nos interlocuteurs en Algérie ».
Elle a considéré aussi qu’un « consensus, doit être recherché en Algérie pour l’avenir de ce pays en fonction des aspirations légitimes de la population dans le respect de la démocratie, de tous les principes auxquels l’Algérie a souscrit ». La même intervenante a affirmé que l’UE « continuera à s’engager vis a avis de tous les interlocuteurs en Algérie comme elle a fait jusqu’à présent en tant qu’ami et partenaire ». Et « je considère que le parement est un allié de la commission pour atteindre cet objectif ».
Toutefois, la Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité a estimé que « l’Algérie n’est pas seulement un pays voisin mais un pays ami et partenaire ; on ne parle pas d’un pays comme tous les autres », « c’est un pays très proche de nous » a-t-elle ajouté.
Le respect de l’UE pour la souveraineté de l’Algérie est total
De ce fait, elle assuré que « le respect de l’UE pour la souveraineté et l’autonomie de l’Algérie est total». Dans ce sens, elle a considéré que « c’est important que ce débat réaffirme d’une manière la plus forte que c’est aux Algériens et à eux seulement de décider le présent et le futur de leur pays ».
Par conséquence, Mogherini a estimé que « c’est pour cette raison que les algériens doivent être libres de s’exprimer selon ce qui est garanti par leur constitution ainsi que les accords signés par l’Algérie à l’international.