Les prix du pétrole ont progressé mardi dans un marché prudent scrutant les développements commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine et se préparant au sommet de l’Opep+ la semaine prochaine.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s’est établi à 64,27 dollars à Londres, en hausse de 1%, ou 62 cents, par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance a gagné 0,7%, ou 40 cents, à 58,41 dollars.
Négociateurs chinois et américains se sont parlés mardi et ont convenu de rester en contact afin de parvenir à « un accord préliminaire » dans la guerre commerciale qui oppose les deux puissances, a rapporté mardi l’agence Chine nouvelle. « On entrevoit la lumière au bout du tunnel de la guerre commerciale« , a commenté Lukman Otunuga, analyste pour FXTM, qui incite néanmoins à la prudence après plusieurs déconvenues au cours des derniers mois. « L’optimisme commercial est un facteur clef pour soutenir les prix pétroliers mais pourrait basculer rapidement avec un simple commentaire ou un tweet offrant une perspective plus négative« , a pour sa part indiqué Robbie Fraser, de Schneider Electric.
Les cours ont également été portés par les spéculations autour de nouvelles coupes de production des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui doivent se réunir la semaine prochaine à Vienne, en Autriche, avec les dix pays partenaires de l’organisation. Mais « il est important de souligner que cette attente constitue également un risque majeur de baisse si l’OPEP+ n’agit pas« , préviennent Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes pour ING.
Les investisseurs attendent par ailleurs la publication mercredi d’un rapport hebdomadaire sur les stocks de brut aux États-Unis.
Selon les estimations des analystes interrogées par l’agence Bloomberg, les réserves de brut ont reculé de 878.000 barils lors de la semaine achevée le 22 novembre. Si cette tendance se confirme, il s’agirait de la première baisse hebdomadaire après quatre semaines consécutives de hausse.
Afp