Le Gouvernement a décidé de régulariser quelques 160.000 titulaires de contrats pré-emploi au titre du Dispositif d’aide à l’intégration professionnelle (DAIP) avant fin 2019, pour ceux ayant totalisé plus de 8 années d’activité effective.
La régularisation concerne également 105.000 bénéficiaires du même dispositif en 2020, pour ayant entre 3 et 8 années d’activité effective; ainsi que l »intégration en 2021, date de la fin de l’opération, des bénéficiaires restants ayant moins de 3 années d’ancienneté et dont le nombre s’élève à plus de 100.000, selon un communiqué des services du premier ministère.
L’opération d’intégration doit se faire par étapes, conformément à des normes objectives et transparentes, selon l’ancienneté dans le dispositif, et ce à partir du 1er Novembre 2019 et s’étalera tout au long de trois (3) années, selon un communiqué des services du premier ministère, sanctionnant une réunion du Gouvernement tenue mercredi.
Lors de cette réunion, il a été examiné et adopté le projet de décret exécutif relatif à l’intégration des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’intégration professionnelle et sociale des diplômés, selon le même communiqué, précisant que « ce projet de texte a pour objectifs de déterminer les modalités et les conditions d’intégration des diplômés bénéficiaires de contrats de pré-emploi, depuis 2008 jusqu’au aujourd’hui. »
Selon la même source, le Premier ministre, Noureddine Bedoui a indiqué que ce décret intervient en application des décisions du Gouvernement visant à régulariser la situation de l’ensemble des personnes intégrées au titre du DAIP qui demeurent en situation d’intégration jusqu’à la date du 31 octobre 2019 et dont le nombre s’élève à 456.791 cas, l’opération devant être accomplie suivant les facilitations décidées pour la concrétisation de cette décision dans les meilleures conditions.
Ce décret permettra de manière progressive, d’intégrer l’ensemble des personnes concernés par ce dispositif, jusqu’à la date fixée.
Bedoui a chargé le ministre des Finances ainsi que l’ensemble des secteurs concernés par cette opération, de mobiliser toutes les ressources financières et humaines disponibles, pour la concrétisation de cette décision dans les meilleures conditions et dans les délais fixés.
Il a ordonné l’entame de la concrétisation immédiate de cette opération au niveau des Collectivités locales financièrement confortables, le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales (FSGCL) devant se charger du reste des cas, avec l’examen de l’éventuel recours à la solidarité inter- Collectivités locales.