Lors du premier jour de la campagne électorale, les candidats à la Présidentielle du 12 décembre se sont adressés aux partisans de l’annulation de ces élections, les qualifiant de minoritaires.
Le premier qui a commencé, c’était le président du parti de talai EL Houriat, Ali Benflis, qui s’est focalisé lors de son premier meeting hier à Tlemcen sur les partisans du « non » à la tenue des élections, ont expliquant qu‘il n y’ a pas d’autres solutions pour sortir le pays de la crise.
Pour Ali Benflis « si nous suivrons les partisans du non, si on ne part pas aux élections, que faire ? » s’est-il interrogé. On ne va pas rester figé quand même » a-t-il ajouté. Benflis a rappelé que « la crise économique nous encercle la crise sociale aussi », et donc « vous voulez qu’on appelle les étrangers pour nous donner des leçons » s’est-il adressé aux partisans du Hirak qui demande l’annulation des élections.
Pour le candidat, Abdelmadjid Tebboune, qui s’exprimé ce matin à la radio, « c’est la minorité des citoyens qui refusent les élections ». Cette minorité, « on respecte son avis », mais « elle aussi doit respecter l’avis de la majorité».
Cet avis est aussi le même pour le candidat du RND, Azzedine Mihoubi, qui a souligné hier depuis Adrar, que « si une partie des Algériens ne voit pas en la Présidentielle une solution, la majorité d’entre eux demeure consciente qu’il n’y a de solution pour l’Algérie qu’à travers des élections », a tenu à préciser M. Mihoubi lors d’un premier meeting dans le cadre de la campagne électorale.
En effet, les candidats, à la présidentielle ont entamé hier la campagne électorale, sous une tension, et ont fait face à des mouvements de protestation, ou parfois il fallait l’intervention des forces de l’ordre pour assurer la sécurité de leur meeting.
A noté que, chaque vendredi, des milliers d’algériens sortent dans les rues pour exprimer leur refus à la tenue des élections, et demandent le changement radical sur le plan politique.