Accueilla deuxComptes en devises : Le casse-tête chinois du Gouvernement

Comptes en devises : Le casse-tête chinois du Gouvernement

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Les citoyens sont face un véritable casse-tête chinois imposé par l’actuel gouvernement dit de gestion des affaires courante. En effet, ce dernier, a décidé d’autoriser à nouveau l’importation des véhicules d’occasion (-3 ou -5 ans d’âge), dans le projet de loi des finances 2020, actuellement en débat à l’assemblée nationale (APN).

Le problème, le gouvernement, par le biais de la Banque d’Algérie, a réinstauré la justification de l’origine des dépôts en devises égal ou supérieur à 1000 euros, selon une note de la Banque d’Algérie. Cette mesure concerne aussi les citoyens désireux d’effectuer une Omra.

Pour l’importation des véhicules d’occasion, le gouvernement a fixé cinq conditions, notamment, celle qui dit que l’importation se fait sur les devises propres des citoyens acquéreurs, par débit d’un compte devises ouvert en Algérie.

Concernant la Omra, la Banque centrale a expliqué dans une note destinée aux banques intermédiaires agréées et affichée au niveau des établissements financiers, que « les agences de voyages et de tourisme, désignées par l’Office national du hadj et de la omra pour la prise en charge et l’organisation de voyages de pèlerinage omra, peuvent ordonner des transferts de fonds à partir de leurs comptes devises-personnes morales en règlement de leurs dépenses contractuelles au royaume d’Arabie Saoudite ».

« Les citoyens désirant effectuer un pèlerinage omra peuvent régler les prestations qui leur sont fournies par les agences de voyages et de tourisme sus-mentionnées par des virements bancaires à partir de leurs comptes devises », a précisé la BA.

Les dépôts de 1000 euros et plus doivent être justifiés 

Le problème qui se pose, en effet, pour les citoyens est que « toute alimentation d’un compte devises pour un montant égal ou supérieur à l’équivalent de 1000 euros doit être appuyée, préalablement, par une déclaration douanière d’importation de ce montant », selon une autre note de la Banque d’Algerie.

Cette mesure vient en application de « l’article 72 de la loi 15-18 du 30 décembre 2015 portant loi de finances pour l’année 2016 et de l’article 3 du règlement du Conseil de la monnaie et du crédit 16-02 du 21 avril 2016 », a précisé la note, en prévenant que « le non-respect de cette procédure est assimilé à une infraction à la législation et à la réglementation des changes ».

La question reste posée : Comment les citoyens pourront-ils alors justifier les montants en devises ? Sachant qu’ils vont les chercher sur le marché parallèle de devises, et ce, en l’absence de bureaux de changes ou autres lieux officiels où ils vont le faire.

Pour l’heure, l’intention et l’objectif de la Banque d’Algérie à travers cette note ne sont pas clairs. Si elle n’explique pas sa démarche, celle-ci risque de faire flamber le bourse parallèle de devises, qui est déjà aux alentours de 200 Dinars pour 1 euro.

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