L’Union arabe des magistrats a condamné « énergiquement », dimanche, des tentatives « de terroriser » les magistrats algériens « libres » et la restriction de leurs droits constitutionnels de défendre l’indépendance de la Justice.
L’UAM dit suivre les développements sur la scène de la Justice en Algérie, ayant conduit à « des violations répétées et dangereuses contre la dignité, la sécurité et l’indépendance des magistrats algériens », et ce, après le recours à la force publique contre les juges algériens à la Cour d’Oran.
L’Union apporte son soutien à la grève des juges algériens déclenchée par le Syndicat national des magistrats (SNM), et qui a, selon l’UAM, recouru aux moyens légaux conformément aux normes internationales relatives à l’indépendance de la Justice, notamment, les principes des Nations Unies de 1985 et garanties par la Constitution.
L’Union soutient ainsi les juges algériens dans leurs revendications « légitimes » et dans leur position visant à défendre la dignité des juges et l’indépendance de la Justice algérienne, rappelant au passage que, le droit à la grève est « garanti » par toutes les Constitutions nationales et les normes internationales.
L’UAM appelle les autorités algériennes à « fournir la protection nécessaire aux juges » et de cesser « toute formes d’atteinte aux magistrats et à leur droits constitutionnels », et de répondre « immédiatement » aux revendications du SNM, tout en privilégiant la voie du dialogue pour arriver à dépasser à cette crise.