Les deux institutions de Bretton woods, à savoir le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), ont exprimé leurs conditions pour soutenir le développement économique en Algérie, et qui se basent sur des reformes structurelles dans l’économie nationale.
C’est ce qui a été désigné pour le ministre des finances, Mohamed Loukal, lors de sa participation aux assemblées annuelles des deux grandes institutions financières mondiales. Ces institutions ont ainsi, exprimé leurs souhait de voir des engagements forts de la part des autorités à s’ouvrir sur l’économie de marché et aller vers un capitalisme au sens propre du terme, tout en protégeant le pouvoir d’achat, les emplois et les classes défavorisées.
L’une des réformes attendues par le FMI et la Banque mondiale, c’est « le désengagement de l’Etat de la sphère économique publique avec l’ouverture des secteurs clés à la gestion privée ». Une condition par laquelle ces institutions veulent garantir plus de liberté pour l’investissement et encourager les entrepreneurs à se lancer rapidement dans leurs projets.
Le ministre des Finances, pour sa part, a exprimé l’engagement du gouvernement algérien, censé chargé de gérer les affaires courantes à poursuivre ces « réformes structurelles primordiales », rapporte la radio nationale.
De ce fait, avant même que les autorités sollicitent le soutien de ces institutions financières internationale, celles-ci se sont déjà mis sur table les conditions de négociations, et se préparent à une éventuelle sollicitation de la part de l’Algérie qui fait face à une crise économie qui affectera bientôt son équilibre financier.