La diaspora Algérienne appelle pour la tenue des « Assises Nationales de la Transition » à travers un projet participatif et inclusif conduisant à un Etat de droit.
Ces assises permettront un dialogue effectif et constructif et un consensus entre les représentants désignés par le Peuple et le Peuple lui-même. Elles auront pour vocation d’instaurer un débat serein sur le programme commun de transition pour une nouvelle République.
Aussi, ces « Assises Nationales de la Transition » offrent une formidable opportunité de dialogue où chacun peut exprimer sa vision, et où tous ensemble nous participerons à la refonte de nos institutions, pour une meilleure justice sociale, une redistribution équitable des richesses, une affirmation des droits et libertés et l’établissement d’un Etat de droit.
Notons que samedi 05 octobre 2019 s’est tenu à Nice un rassemblement de solidarité, comme dans plus d’une vingtaine de villes à travers le monde, à Bruxelles, Vienne, Paris, Strasbourg, Marseille, Toulouse, Lyon, New York, Washington, San Francisco, Houston, Ottawa, ou Montréal. Fidèle à ses engagements, la communauté Algérienne a organisé des rassemblements synchronisés en soutien au combat pacifique du Peuple Algérien pour une vraie transition, et pour la libération immédiate des détenus d’opinion.
A Nice, et selon Djamal Limane, chargé d’enseignement à l’Université de Nice et membre du collectif des Algérien(e)s des Alpes-Maritimes, ce rassemblement a été également un moment du souvenir et de la mémoire, en hommage aux victimes d’Octobre 1988. Comme pour ce soulèvement, le Peuple a choisi -irrévocablement- le civisme et la voie pacifique. Les Algérien(ne)s ont exprimé leur attachement à la fraternité dans toute sa diversité, malgré les tentatives de déstabilisation. Ils sont restés focalisés sur un seul objectif défini un certain 22 février 2019 : ensemble, unis, la main dans la main, dans le calme et la sérénité, pour un Etat de droit inclusif et une Algérie meilleure.
« Notre Peuple aspire à l’édification d’une deuxième République, un Etat de droit inclusif fondé sur la justice sociale pour tous, les droits et les libertés individuelles et collectives, et des institutions solides. Puisque aucun changement n’est envisageable avec les (mêmes) acteurs du système, et que les acteurs de l’échec ne peuvent être ceux de la réussite, de l’espoir, du renouveau et de la nouvelle République, il revient donc au Peuple Algérien de se réapproprier le champ politique à travers un projet participatif et inclusif conduisant à un Etat de droit. L’alternative ne peut commencer sans se défaire des pratiques anciennes héritées du système », écrit MLimane.
C’est pourquoi, il a été lancé le 05 octobre 2019, un appel envers la Nation que toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, que toutes celles et ceux qui par leur intégrité et leurs compétences, ont vocation à guider et servir le Peuple dans ses revendications légitimes ; Unissent leurs forces et leurs engagements dans un projet commun issu d’un dialogue et d’un consensus national.