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Alger : 5 militants du RAJ dimanche devant le tribunal

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Cinq militants du Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), seront présentés dimanche 6 octobre devant le tribunal de Sidi Mhamed d’Alger, selon le comité national pour la libération des détenus (CNLD).

« La marche du 33 eme vendredi à Alger a été marquée par l’arrestation de plusieurs activistes et militants de l’association RAJ, par des hommes en civil à la fin de la marche et dans des cafés et endroits différents », relève le CNLD dans un communiqué publié vendredi soir sur sa page Facebook.

Le CNLD précise que « si certains activistes ont été relâché après une détention de quelques heures dans des commissariats, d’autres militants de l’association RAJ, kidnappés par des gendarmes en civil, sont toujours maintenus en garde à vue dans la brigade de la gendarmerie de Bab Djedid.
II s’agit de Massinissa Aissous, Mokrani Djalal, Hakim Addad, Hmimi Bouider et Nassim Ould Ouali qui seront présentés dimanche 6 Octobre devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed. »

Par ailleurs, ajoute la même source,  « plusieurs autres journalistes sont devenus ces derniers jours une cible pour les services de sécurité qui opèrent avec provocation, sans aucune hésitation, même durant la couverture de marches ou sit in de soutiens aux détenus d’opinion ».

« En multipliant les arrestations ces derniers jours, notamment sur des militants visés à l’avance, les commanditaires ne font que raviver la flamme de cette révolution qui reste toujours pacifique », estime le CNLD.

La même source souligne que « ctte nouvelle méthode qui touche aussi des journalistes et avocats, convoqués dans plusieurs wilayas à cause de leurs publications Facebook, est un signe de panique de cette justice soumise qui veut étouffer toutes les voix qui se soulèvent contre ce système agonisant. »

Pour le CNLD » au moment où l’ensemble des Algériens rejettent ces élections projetées par un système finissant, au moment où les Algériens sont unis depuis huit mois avec les mêmes revendications du départ de tout le système et une période de transition pour la sauvegarde de l’Algérie, en réitérant la revendication d’un Etat civil et non militaire, les décideurs veulent opérer un passage en force en allant même contre la volonté populaire. »

« La dictature militaire se confirme à la veille de la commémoration du 31 eme anniversaire des événements du 5 Octobre 1988. Ce qui est recherché par ces provocations, et à leur tête le chef d’Etat-Major, n’est autre que l’embrasement de rue pour justifier le recours à l’instauration de l’État d’exception », estime le comité.

Le CNLD rappelle que « la cour d’Alger qui a confirmé mercredi 2 Octobre les mandats de dépôt sur 25 manifestants dont un malade mental 100% (Maati Salah, âgé de 47 ans) et la mise sous contrôle judiciaire d’un autre (Ziane Bilal, atteint d’un cancer) a encore sombré avec ses décisions.
Devant cette justice soumise, les avocats de la défense ont brillé avec leurs plaidoiries et continuent à rentrer dans l’Histoire d’une Algérie moderne et libre, contrairement à ces juges d’Alger « la capitale » qui appliquent des lois différentes que ceux de Chlef, d’Annaba, de Batna, d’Oran ou de Constantine. »

Le CNLD appelle » une nouvelle fois la société civile et tous les Algériens à rester vigilants, mobilisés et garder le caractère pacifique de cette révolution populaire », estimant que l' »union nous fera triompher, restons solidaires pour la libération de tous les détenus d’opinion et politiques et pour construire l’Algérie de demain. »

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