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Les procédures qui seront adoptées en prévision de la prochaine Présidentielle et le système informatique, piloté par des experts, qui sera utilisé pour la surveillance et l’assainissement des listes du corps électoral, « reléguera la fraude au domaine de l’impossible », a affirmé vendredi à Alger Mohamed Charfi, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) Mohamed Charfi.
« Je pense que personne n’oserait une tentative de fraude », avec ce qui sera assuré comme procédures préventives dans ce sens, a ajouté Charfi dans un entretien accordé à l’agence officielle.
À une question sur le déroulement de la révision exceptionnelle des listes électorales, lancée le 22 septembre et qui se poursuit jusqu’au 6 octobre, le président de l’ANIE a fait état d’une « grande affluence » des électeurs, ce qui témoigne, a-t-il dit, de « leur optimisme quant à la prochaine élection qu’ils considèrent comme une occasion à ne pas rater ».
Il a rappelé que l’Autorité qu’il préside jouissait de « tous les pouvoir lui permettant d’exercer loin de toute instigation » en sus de la loi qui lui autorise de contribuer à l’élaboration des textes de loi relatifs aux élections.
Charfi a fait savoir que l’organisation et la surveillance de la prochaine présidentielle sera encadré par « 500.000 employés qui œuvreront sous l’administration directe de l’ANIE ».
À ce propos, le président de l’ANIE a indiqué qu’il sera procédé très prochainement à l’installation des coordonnateurs de l’autorité au niveau des wilayas, précisant que la composition humaine de ces instances, au niveau local, « connaîtra un changement radical en favorisant les jeunes de l’élite universitaire ». « Il n’y a plus de place pour l’esprit rentier », a-t-il conclu.
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