Jeudi, Fatih Birol (photo), directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), a révélé que cette année, les investissements dans le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) ont atteint le niveau record de 50 milliards de dollars. « En 2019, nous avons enregistré, pour la première fois, le montant le plus élevé de décisions finales d’investissement, soit 50 milliards de dollars, dans le secteur », a-t-il affirmé, lors d’une conférence réunissant les producteurs et les consommateurs de GNL, qui se tient à Tokyo, au Japon.
Cette hausse des investissements est tirée par une forte croissance de la demande en Chine, explique un document de l’AIE, qui prévoit d’ailleurs que dans les cinq prochaines années, environ le tiers de la demande sera essentiellement chinois, faisant de la Chine le plus grand important de ce carburant, devant le Japon.
Quant à la croissance des investissements, ils sont, pour la plupart, concentrés aux Etats-Unis et au Canada.
Au Canada, un seul projet de GNL est en cours de développement. Dénommé GNL Canada, il aura une capacité de production de 28 Mtpa pour un budget total de 31 milliards de dollars.
Les Etats-Unis, qui connaissent actuellement un boom de leur production gazière, s’attendent à ce que la production double d’ici la fin de cette année pour atteindre 8,9 milliards de pieds cubes par jour. Cela devrait leur permettre de devenir, à moyen terme, le troisième exportateur de GNL, en matière de capacité, après le Qatar et l’Australie.
Ecofin
