Le collectif « Libérons l’Algérie » organise une grande marche de la diaspora algérienne en France pour le vendredi 01 novembre à 14h, de la « Place de la République » vers la « Place de la Bastille » à Paris. Elle est placée sous le signe du « rejet massif et actif du simulacre électoral présidentiel du 12 décembre 2019 » et « pour une transition démocratique indépendante du système ».
Cette marche ayant pour date l’anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale qui a bouté le colon français se veut, selon le collectif, un écho à la belle Révolution du 22 février, qui a pour noble objectif la concrétisation de l’idéal d’indépendance et de démocratie du peuple algérien.
Dans une déclaration rendue publique, le collectif annonce qu’il veut faire du 1er novembre un moment historique, un tournant décisif dans la mobilisation de la diaspora en France, contre le pouvoir en place, sa feuille de route et sa clientèle.
La marche a pour objectif de rejeter les élections du 12 décembre 2019, exiger la libération des détenus politiques et d’opinion, revendiquer la fin du régime et le passage effectif à l’État de droit, ainsi qu’asseoir une transition démocratique en dehors du système grâce à un processus constituant.
« Le pouvoir militaire Algérien est résolument décidé à perpétrer un coup de force contre la volonté populaire en imposant sa feuille de route électorale. Acculé par une Révolution Pacifique inédite, le régime tente depuis le 18 avril d’imposer des élections non pas pour provoquer un changement radical mais pour se maintenir en place avec les mêmes pratiques, les mêmes logiques et quelques visages différents. Il s’agit d’un changement d’apparence et nullement de transition démocratique », lit-on dans la déclaration.
« Face aux élucubrations, ruses et repositionnements incessants du pouvoir ayant pour seul objectif de tromper l’opinion publique nationale et internationale, le peuple n’ayant plus de confiance en ce régime, exprime son verdict depuis le 22 février 2019, pour un vrai changement porteur de liberté et de démocratie.
Aujourd’hui, le peuple a comme seul credo « un changement pacifique en rupture avec le système » qui doit s’accomplir par « une transition démocratique » et un « processus constituant » en vue de refonder d’une manière profonde l’État algérien et ses institutions sur des bases démocratiques ».