Le président de Talai EL Houriat, Ali Benflis, a réitéré son appel pour le départ du gouvernement de Noureddine Bedoui, afin qu’il y ‘est plus de garanti sur la transparence des prochaines élections.
« Ce qui rassure la tenue d’une élection propre et transparente est le départ de ce gouvernement, qui est aussi une demande du peuple » a indiqué Ali Benflis lors d’une conférence de presse tenue ce matin avant le début des travaux de la 7eme session du comté central de son parti.
Dans son allocution pour l’ouverture des travaux du comité central, Beliflis a indiqué ce « choix, n’est pas fait pour adopter une feuille de route quiconque, mais c’est une conviction complète, sachant que c’est la solution la plus rationnelle pour sauver le pays».
Benflis a mentionné son intention d’être « prêt en tant qu’algérien à aider mon pays pour sortir de la crise et de défendre notre projet, si le comité central me donne l’autorisation ». « Je suis sûr que le parti prendra la bonne décision » a-t-il ajouté.
Revenant sur l’époque de gouvernance de Bouteflika, l’ancien Premier ministre a indiqué que lors de cette période est caractérisée par une « justice qui fonctionné par le téléphone, ainsi qu’une gouvernance anarchique destructrice pour le pays ». « Ce lourd héritage est à l’origine de la grave crise que traverse le pays aujourd’hui et dont les institutions de l’Etat n’ont pas pu l’évité » a-t-il encore souligné.
Dans ce sens, il a considéré « qu’aujourd’hui que les têtes des forces non constitutionnelles et ceux qui ont voulu passer un programme fantôme d’un président et leurs clients sont maîtrisés, grâce aux efforts de l’armée nationale ». Cependant, il a estimé que « ce système n’est pas complètement maîtrisé, mais ses tentacules ont envahi toute l’administration et la société».
Selon lui, l’important est de « construire un nouveau système, basé sur des nouvelles règles, selon les espérances du peuple, ce qui nécessite l’urgence d’aller vers des solutions rapide pour relancer le fonctionnement de l’Etat, et les élections sont la solution la plus urgente ».
Dans son discours, Benflis a souligné qu’Il « faut relancer le pays, car aujourd’hui nous sommes en panne, il faut relancer le fonctionnement, en faisant face aux défis économiques et réaliser une dichotomie avec les anciennes pratiques politiques, et permettant eu peuple si les conditions sont réunis d’élire un président selon son choix». Ce qui constituera selon lui, « le choix du peuple, selon l’article 7 et 8 de la constitution, que la rue à demander d’appliquer ».
Pour Benflis, le défis, « est de réaliser ces élections, car si le pays passe par un autre échec, nous irons directement vers un inconnu. Les élections du 4 juillet ont été refusées par absence de garanties. Mais en ce moments, la création de l’autorité indépendante des élections les conditions sont toutes réunies »a-t-il estimé.