Dimanche : Aïd, les commerçants seront-ils au rendez-vous ?
Liberté nous apprend dans son édition de dimanche que l’Association nationale des commerçants et artisans (Anca) appelle l’ensemble des commerçants désignés pour assurer une permanence durant la fête de l’Aïd d’être au rendez-vous et de respecter le calendrier. En cas de manquement aux instructions du ministère du Commerce, ils seront exposés à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur. Outre le paiement d’amendes allant jusqu’à 100 000 DA, les commerçants réfractaires qui ne se conforment pas à cette instruction ministérielle, risquent une fermeture de leurs locaux commerciaux pendant 30 jours.
D’après le quotidien, les 32 275 commerçants figurant sur la liste doivent de ce fait ouvrir leurs portes à leur clientèle durant les 4 jours de fête religieuse qui coïncide cette année avec celle de l’Indépendance et le week-end. Une chose est certaine, le ministère a révisé à la hausse le nombre de permanenciers et de jours pendant lesquels la permanence sera assurée. Mieux, les Directions du commerce des wilayas s’engagent pour que toutes les activités et autres filières soient représentées durant cette période des fêtes. Il s’agit notamment des 4 900 boulangers mobilisés à travers tout le territoire national et des 460 unités de production dont les minoteries qui approvisionneront les boulangeries en farine. Les laiteries et les unités de fabrication d’eau minérale sont, elles aussi, concernées.
Lundi : Nouveau PDG à la tête de Sonelgaz, nouvelle feuille de route ?
La cérémonie d’installation du nouveau patron de Sonelgaz a eu lieu dimanche dernier au siège de Sonelgaz en présence des membres du conseil d’administration du groupe, des cadres dirigeants des sociétés du groupe ainsi que des hauts responsables du ministère de l’Energie. C’est le Temps d’Algérie qui donne l’information. Lors de la cérémonie d’installation, Nouredine Bouterfa a assuré de son appui le nouveau PDG, indique un communiqué de Sonelgaz. Il a considéré que «les défis auxquels le nouveau PDG de Sonelgaz sera confronté étaient grands et qu’il faut le souffle d’un manager émérite pour en venir au bout». Il dira être convaincu que Guitouni «sera à la hauteur de la mission qui lui est confiée». Le ministre a rappelé que lorsqu’il était à la tête du groupe son rôle consistait à mettre en œuvre la transformation nécessaire de ce groupe pour qu’il puisse continuer à exercer ses métiers suite au changement de la loi. Et le Temps de poursuivre qu’il s’agissait aussi de mettre les moyens et les ressources pour renforcer un système électrique «très fragilisé par l’augmentation exceptionnelle de la demande nationale de ces dix dernières années et le manque d’investissements dont le groupe a souffert durant la décennie noire qu’a connue le pays». Le groupe Sonelgaz devra faire face à l’avenir à des «défis titanesques» qui nécessitent une mobilisation collective des travailleurs conclut la publication.
Mardi : Retraite anticipée, rififi à l’UGTA !
Dans son édition de lundi, le Soir d’Algérie évoque des divergences au sein de la centrale syndicale. Selon des indiscrétions rapportées par le journal, une rencontre a permis aux cadres syndicaux de l’UGTA d’exprimer leur mécontentements, mais surtout celui de la base syndicale et des travailleurs, suite à la décision prise par la tripartite au sujet de la révision de certaines dispositions relatives au départ à la retraite. A ce propos, les sources du Soir d’Algérie laissent croire que l’UGTA, à travers ses représentants au sein de la commission de révision plaidera pour le principe de la suppression de la disposition portant la retraite proportionnelle.
Quant aux autres dispositions telles que la retraite anticipée et celle sans condition d’âge, les représentants de la Centrale syndicale avanceront des arguments à même de les maintenir en l’état, arguant que «seule le système de départ à la retraite proportionnelle risque de provoquer des déséquilibres pour la Caisse nationale de retraite (CNR)».
Les propositions de l’UGTA seraient également d’ordre technique, poursuit le journal puisqu’on indique que «la proposition de prendre en considération les métiers spécifiques sera largement défendue». Cette montée au créneau de l’UGTA fait suite à l’autre montée au créneau, en l’occurrence celle des syndicats autonomes qui semblent occuper sur ce chapitre le terrain de la revendication syndicale.
Mercredi : Empreint obligataire, le FCE participe à l’opération
Pour tenter de mobiliser le maximum de fond dans le cadre de l’empreint obligataire, le gouvernement a fait participer tous les hommes d’affaires, à commencer par ceux du FCE, écrit El Moudjahid. Pour faire ce bilan, le Forum des chefs d’Entreprises (FCE) a réuni, mardi soir, ses éléments pour faire le bilan. Et les premiers résultats sont plutôt prometteurs. Rien que dans la soirée de mardi, des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) ont été collectés.
Cependant, poursuit le quotidien, il ne s’agit, pour l’heure, que de promesses. Selon Ali Haddad, président du FCE, qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale « a été largement dépassé ». «Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement », a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu’il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars.
D’après El Moudjahid, d’autres grandes entreprises ont déjà contribué à l’empreint obligataire. Il s’agit notamment de Djezzy qui a donné un chèque de 2 milliards de dinars. La semaine dernière, le ministère des Finances a annoncé avoir récolté, pour l’instant, un montant avoisinant 2,5 milliards de dollars. Un chiffre qui est encore loin du déficit de trésor, estimé à 30 milliards de dollars.
Jeudi : Bientôt le e-paiement, encore une promesse ?
Le e-paiement sera opérationnel pour les grandes entreprises au plus tard en septembre prochain, lit-on sur El Watan.
L’annonce a été faite mercredi par le nouveau ministère délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf. «Nous sommes en train de réunir toutes les conditions pour libérer le paiement par internet pour les grands facturiers et les compagnies de transport en septembre prochain.
Ce sera une première phase qui sera suivie, dans le futur, par une deuxième étape pour les sociétés de services, et une troisième phase qui est celle de la généralisation», a affirmé M. Boudiaf, dans un entretien accordé à l’APS et reprit par El Watan. L’annonce du nouveau ministère délégué chargé de l’Economie numérique intervient dans un contexte où la mise en œuvre du paiement électronique se fait toujours attendre en Algérie pour des raisons à la fois d’ordre structurel et réglementaire. Sur ce dernier point, le ministre a révélé récemment que le paiement électronique nécessitait l’aval de la Banque d’Algérie pour autoriser le transfert monétique via internet.