L’arrestation de Karim Tabbou a relancé la mobilisation populaire qui est restée déterminée à atteindre ses objectifs. Ce 30e vendredi de manifestation, les rues de la capitale ont été inondé du monde venu par plusieurs milliers à réclamer le changement et les libertés.
En effet, en l’absence des mesures d’apaisement qu’a promis le pouvoir, au début du dialogue pour lequel il avait appelé, les manifestants sont revenus encore plus nombreux ce vendredi 13 septembre pour dénoncer les arrestations des militants politiques et réclamer un état-civil et non militaire.
Dans les rues de la capitale comme dans les autres villes de pays, les citoyens sont sortis dans le calme et ont rejeté la feuille de route électorale lancée par le pouvoir et ont appelé à un changement dans le système.
C’est dans un climat tendu suite aux dernières déclarations du chef d’état-major de l’ANP, ainsi que l’arrestation de Karim Tabbou, un fervent militant du Hirak que des milliers de citoyens sont sortis pour dénoncer cette atteinte aux libertés ainsi que le départ de tous les symboles du système.
Les slogans qui ont retenti durant ce vendredi, se sont focalisés sur la libération des détenus d’opinion incarcérés pour le port de l’emblème Amazigh.
La grande mobilisation policière installée à Alger et ses environs n’a pas empêché les citoyens de sortir en force, et ont affirmé qu’ils ne se laissent pas intimider et sortiront encore chaque vendredi jusqu’à ce que les revendications du Hirak seront acceptées.