En ce 30è vendredi de mobilisation populaire, un dispositif sécuritaire important a été mis en place dans la capitale, resserrant ainsi de plus en plus l’étau autour des manifestants et ce à quelques jours de la convocation probable du corps électoral par le président par intérim, Abdelkader Bensalah, en vue de l’organisation d’une présidentielle avant la fin de l’année.
11h30
Violente interpellation rue Didouche Mourad #Alger pic.twitter.com/jmTvHfVdTU— Khaled Drareni (@khaleddrareni) September 13, 2019
Des dizaines d’arrestations ont été opérées, alors que les forces de l’ordre tentent d’empêcher tout rassemblement des manifestants. Des policiers ont également saisi les téléphones portables de tous ceux qui prennent des photos ou filment la marche à Alger.
Le dispositif de la police a été renforcé. Des dizaines d'arrestations. La rue Abdelkrim Khattabi est pleine de policiers en tenue civile. Les manifestants, à Didouche, restent en haut. pic.twitter.com/osE86IyZ1C
— Mehdi A. (@MehdiAlioui) September 13, 2019
L’ombre de Karim Tabbou, le coordinateur national du parti non agréé l’Union démocratique et sociale (UDS), a plané sur ce 30è vendredi de manifestation. Les manifestants ont réclamé la libération de Karim Tabbou qui a été placé hier en détention provisoire après son audition devant le procureur de la République près le tribunal de Koléa.