Le projet de loi de finance 2020 et malgré la crise financière que connait le pays, garde son aspect social, en maintenant des dépenses faramineuses, en terme de transferts sociaux et autres aides d’ordre sociales.
Lors de sa présentation hier au conseil du gouvernement par le Ministre des finances, Mohamed Loukal, le PLF 2020, n’a pas mentionné son intention de revoir les transferts sociaux qui étaient en dans la loi de finance de 2019 de l’ordre de 1.763 milliards de DA, cette année aussi, même si le montant n’est pas encore dévoilé mais il est fort possible que le texte reconduira le même montant, ce qui représentera l’équivalent de 20% du budget général de l’Etat.
Selon l’économiste Smail Lalmas, le problème des subventions était posé pour tous les anciens gouvernements. Selon lui le plus important pour résoudre le problème des subventions est de finir avec l’économie parallèle.
Lalmas a souligné que les subventions, ont été dirigées pour les riches, et pour la mise en place d’un système de subventions ciblées, il faut qu’il y est des compétences capables de gérer ces subventions sans aucun trafic.
Dans le rapport du conseil des ministres, il a été souligné que, « le Premier ministre a fixé le cadre général que doit adopter ce projet de loi, lequel doit préserver le caractère social de l’Etat, sans porter atteinte aux acquis du citoyen».
Mais pour maîtriser les équilibres de budget et diminuer le déficit, le Premier ministre a appelé « tous les secteurs à être à la hauteur de la rigueur financière et budgétaire imposée par la conjoncture et à faire montre de sens élevé de la responsabilité à l’égard des grands défis qui attendent le pays et la gestion des affaires publiques, une responsabilité et un devoir nationaux que tout un chacun se doit d’assumer, par la rationalisation de notre consommation et le rejet de toutes formes excès et de gaspillage».
Toutefois, cela reste insuffisant, en termes de rigueur budgétaires, car comme il a était signalé, dans le rapport, les recettes comme les dépenses connaîtront une baisse cette année, ce qui rendra encore plus délicat les équilibre de budget.
Faut dire que la conjoncture politique et la crise économique que traverse le pays, ne laissent pas beaucoup de choix pour le gouvernement qui ne veut surtout pas enclenché un autre front social avec la population.