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Les Forces de l’Alternative Démocratique ont renouvelé, ce lundi, leur rejet de l' »agenda de l’élection présidentielle » que veut organiser le pouvoir et ont réaffirmé leur attachement à une période de transition.
Les partis signataires du pacte de l’alternative démocratique ont indiqué, dans le communiqué final sanctionnant les travaux de leur réunion, qu’au moment où le pouvoir évoque le simulacre d’un dialogue national en vue d’organiser des élections présidentielles pour se maintenir, des dizaines d’Algériens sont toujours arbitrairement détenus pour leurs opinions et positions. La liberté d’expression et de circuler n’est pas respectée, les médiats publics et privés sont sous l’emprise du pouvoir.
Les Forces de l’Alternative démocratique ont affirmé que « les revendications pour une changement vers un Etat de droit impliquent la nécessité d’entrer dans une période de transition démocratique pour gérer l’Etat dans une nouvelle logique à travers un processus constitutif exprimant les aspirations du peuple algérien ».
A ce propos, les parties formant l’Alternative démocratique ont réitéré leur rejet de l’élection présidentielle proposée par le Pouvoir et ce en adéquation avec les revendications « du peuple algérien appelant au changement radical qui consacre son entière souveraineté ».
Les forces de l’Alternative qui comptent des partis, des organisations et des syndicats, ont mis en avant leur attachement « au départ des symboles du régime », appelant à la constitution « d’une justice indépendante » et à l’adaptation « des lois et des institutions avec les revendications populaires ».
Le processus constitutif préconisé par cette coalition, repose sur l’unité nationale, les libertés sous toutes leurs formes, le rejet de toutes formes d’intervention étrangère, la concrétisation de l’équilibre des pouvoirs et la non utilisation de la religion, du patrimoine et des symboles de la nation à des fins politiques.
Dans ce cadre, les forces de l’alternative démocratique appellent à la concrétisation de l’alternance au pouvoir, à des élections régulières, à la mise en place des mécanismes de contrôle populaire sur les élus, à l’égalité entre tous les citoyens et à l’annulation de toutes les lois discriminatoires entre les deux sexes.
Plusieurs conférences ont été animées par des enseignants universitaires représentant des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile sur la situation politique du pays et les solutions possibles pour une sortie de crise.
Les forces de l’alternative démocratique comptent le Parti des travailleurs (PT), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Front des forces socialistes (FFS), le Parti socialiste des travailleurs (PST), l’Union pour le changement et le progrès (UCP), le Mouvement démocratique et social (MDS), le parti pour la laïcité et la démocratie (PLD) et la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH).
Ont adhéré également à cette coalition trois syndicats représentant le secteur de l’éducation à savoir le Syndicat national autonome des professeurs de l`enseignement secondaire et technique (SNAPEST), l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF).
APS
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