Les présidents des deux chambres du parlement, ont saisie l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire 2019/2020 pour apporter leurs soutien aux solutions proposées par le chef d’état-major à la crise actuelle et qui passe par l’organisation des élections présidentielles.
Le président de l’APN, Slimane Chenine, a largement soutenu ce mardi la solution du dialogue et il a appelé à l’organisation rapide des élections présidentielles. « La crise que traverse le pays actuellement, rend le dialogue plus qu’un devoir national, le dialogue qui a pris plusieurs formes, avec plusieurs personnalités nationales et la société civile » a-t-il indiqué dans l’allocation qu’il a prononcé à cette occasion.
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« Nous ajoutons notre voix à ceux qui soutiennent l’instance de dialogue et de médiation, qui avance à grands pas vers une solution politique, qui consiste en l’organisation d’élections présidentielles dans les meilleurs conditions et avant la fin de l’année » a souligné encore Chenine.
Selon lui, « il ne reste aucun argument pour les gens qui critiquent, après que l’institution de l’armée a tranché dans le sujet des élections ». De ce fait il considère que, « le moment oblige que tout le monde se dirige vers la légitimité populaire passant par les élections avant la fin de l’année en cours ».
Toutefois, le groupe parlementaire d’El Adala et Bena, pour lequel appartient le président de l’APN, a boudé la séance d’ouverture de la session parlementaire, pour cause que le gouvernement actuel est refusé par le peuple, « on ne peut pas travailler avec un gouvernement qui est refusé par le peuple » a indiqué Lakhdar Benkhelaf député du parti d’EL Adala.
Le Président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil , a encensé pour sa part l’idée de l’organisation des élections présidentielles dans les délais. « Le plus important actuellement est l’élection d’un président de la république». Goudjil a indiqué que le chef d’Etat major de l’ANP a mis les points sur les i en suggérant la convocation du corps électoral le 15 septembre prochain.
Goudjil a profité de cette occasion, pour répondre au président de l’organisation nationale des Moudjahidine (ONM), qui a appelé a dissoudre le FLN. «Personne ne peut écarter le FLN » a-t-il indiqué.
Pour précision, cette session parlementaire est caractérisée par l’absence des députés de l’opposition, qui ont gelé leur travail au parlement jusqu’à le départ de l’actuel gouvernement.