Le groupe bancaire français Crédit Agricole évoque dans sa dernière publication du 12 juillet la baisse des perspectives de croissance économique de l’Algérie. Elle ne devrait pas dépasser 1,4% en 2019.
Le Crédit Agricole estime qu’« après une année de croissance modérée de l’activité en 2018 (le PIB a progressé de 1,4% sur l’année) ». Le groupe avance plusieurs raisons qui devront impacter négativement la croissance économique du pays. Il cite « la poursuite de l’instabilité (et de l’impasse) politique, les perturbations dans les milieux d’affaires en raison des purges anti-corruption en cours ».
Le Crédit Agricole avance d’autres raisons importantes telles que « les incertitudes qui pèsent sur l’avenir et ont tendance à freiner les investissements, des premières estimations peu favorables sur l’activité des secteurs de la construction et des services et la fin annoncée de la politique de soutien par la création monétaire à l’œuvre depuis 18 mois ».
Le groupe français explique que « tout ceci devrait avoir des effets négatifs et importants sur la croissance du PIB et favoriser une forte décélération ».
« L’environnement européen est également peu favorable avec des croissances du PIB revues à la baisse en France, en Espagne et en Italie. La croissance du PIB ne devrait donc pas excéder la performance de l’année 2018 soit 1,4%, au mieux », estime le Crédit Agricole.
Il explique par ailleurs que « les risques d’une révision à la baisse des prévisions de croissance sont assez élevés compte tenu de l’absence de réformes d’envergure de l’économie rentière mise à mal par la volatilité du prix des hydrocarbures ».