Le FFS a réagi à la répression policière contre les manifestants lors de ce 19e vendredi consécutif contre le système à Alger.
« Aujourd’hui, le pouvoir en place a déployé un dispositif sécuritaire et un arsenal répressif digne des Républiques bananières », a écrit le FFS dans un communiqué diffusé en fin d’après-midi.
« Plusieurs interpellations sont signalées. Les forces de l’ordre visiblement très remontées ont arrêté plusieurs militants appartenant à des partis politiques dont le FFS ainsi que ceux issus des mouvements sociaux », a relevé le FFS.
Le parti a relevé également que « ces descentes répressives ont aussi ciblé les manifestants qui brandissaient des pancartes dont les mots d’ordre et slogans étaient jugés hostiles au pouvoir autoritaire et despotique ».
« Le FFS dénonce et condamne d’une manière forte cette campagne violente et féroce destinée à créer la terreur et la résignation chez les Algériennes et les Algériens, dans l’espoir de briser ce sursaut populaire pacifique », lit-on dans le communiqué du parti.
Le FFS a estimé que « le pouvoir visiblement désemparé souhaite provoquer l’irréparable et pousse la situation vers le pourrissement et le chaos », considérant qu' »aucun discours et qu’aucune injonction autoritaire ne peuvent s’ériger en loi ! »
« Le FFS exige l’arrêt immédiat de cette opération répressive contre le peuple algérien. Le FFS exige aussi la libération sans conditions des personnes interpellées et l’annulation des poursuites judiciaires entamées contre elles », a ajouté le parti.
« Le pouvoir devrait écouter les revendications légitimes du peuple algérien au lieu de le punir pour avoir osé réclamer son autodétermination. Rien ne pourra arrêter une révolution populaire pacifique dans sa quête de la liberté », a conclu le FFS.