Alors que les Algériens s’apprêtent à manifester pour le 17e vendredi consécutif contre le système et ses symboles. Les pratiques du pouvoir demeurent les mêmes, en bloquant, notamment, tous les accès vers la capitale.
En effet, chaque vendredi matin, depuis maintenant, 6 ou 7 vendredis mouvement populaire, la gendarmerie installe des barrages filtrants au niveau de tous les entrées de la capitale Alger, et même des barrages avancés, notamment, sur les autoroutes menant de Blida, Tizi-Ouzou et Bouira vers Alger.
Les Bananiers vers Alger pic.twitter.com/BMeweGn6Dk
— Info Trafic Algerie (@infotraficalg) 14 juin 2019
Ce matin encore, l’accès à la capitale est réduit au compte gouttes, par les barrages filtrants de la gendarmerie. Des bouchons se sont formés sur plusieurs kilomètres.
الرويبة اتجاه الدار البيضاء حركة السير متوقفة pic.twitter.com/JsG6Q1N8c4
— Info Trafic Algerie (@infotraficalg) 14 juin 2019
Ces barrages sont installés pour empêcher les manifestants des autres wilayas de participer à la manifestation à Alger, et également pour tenter d’affaiblir la mobilisation.
Mais, les manifestants sont toujours au rendez-vous par centaines de milliers, malgré la restriction de l’accès à la capitale et l’impressionnant dispositif déployé chaque vendredi.