Le FFS a réitéré ce dimanche son refus de participer au dialogue lancé le pouvoir qui est, plus que jamais « désemparé par la forte détermination du peuple algérien et sa mobilisation permanente pacifique et unitaire », a indiqué le secrétaire général du FFS, M. Hakim Belahcel, dans un communiqué publié ce dimanche sur la page Facebook du parti.
Le parti a indiqué qu’« en l’absence de toute volonté politique concrète pour un règlement de la crise devant se traduire au préalable par des mesures de détentes et d’apaisement tel que le départ du système et de ses représentants, la libération de tous les détenus d’opinion, l’ouverture des champs politique et médiatique, ainsi que d’autres mesures énoncées dans notre initiative politique pour l’avènement de la deuxième république, le FFS réitère son refus de participer au pseudo dialogue proposé et contrôlé par le système ».
« Le FFS croit à un vrai dialogue, inclusif et responsable qui permettra au peuple algérien de consacrer la légitimité populaire et la construction de l’Etat de droit », a-t-il affirmé.
Maintien de l’élection présidentielle
M. Belahcel a souligné que « le maintien de l’élection présidentielle comme unique option politique du régime en place, assorti d’un pseudo dialogue à sens unique, ne fera que dissuader ceux qui se sont empressés de saluer ou à croire à l’offre de dialogue d’un pouvoir autoritaire », estimant que ce maintien « encouragera le peuple algérien à poursuivre son combat pacifique, jusqu’au départ définitif du régime autoritaire et liberticide, de ses symboles illégitimes et la disqualification de ses relais ».
Le parti estime que « le pouvoir qui ne se soucie que de sa propre longévité ne cherche qu’à gagner du temps en espérant l’essoufflement du mouvement citoyen », précisant que « contrairement à ses affirmations verbales, il continue dans ses actes à nier les aspirations légitimes du peuple algérien mobilisé depuis plus de quatre mois maintenant pour exiger un changement radical du système et l’avènement de la deuxième République par une véritable transition démocratique ».
M. Benahcel a indiqué que le pouvoir « veut imposer le statu quo, à défaut de pouvoir astreindre les Algériennes et les Algériens à accepter un autre coup de force électoral », tout en mettant en garde les responsables « des retombées néfastes de leur entêtement face à la volonté populaire. Ils seront les seuls responsables devant le peuple et devant l’histoire par leur refus de se conformer aux exigences de la révolution populaire et aux impératifs politiques de l’heure ».