Le 16ème vendredi de manifestation a été une occasion pour le peuple de répondre par un « non » aux propositions du pouvoir qui cherche à organiser l’élection présidentielle dans les plus brefs délais.
A travers toutes les régions du pays, les manifestants ont gardé le même mot d’ordre en exigeant le départ de tous les symboles du pouvoir. Une demande qui a été formulé depuis le début du mouvement populaire.
De la capitale à Oran, voir en Kabylie, et à Constantine les manifestants ont scandé haut et fort que le fameux slogan « yatnahaw Ga3 », ils partent tous, en signe de refus de la prolongation de la période de gouvernance de l’actuel chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah qui a annoncé hier qu’il restera à la tête de l Etat jusqu’à l’élection d’un nouveau président.
Sur les pancartes levées, les manifestants ont clairement réitéré leur souhait de ne pas voir d’intervention militaire dans la vie politique du pays. Les manifestants ont scandé des slogans contre le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaid Salah appelant à son départ. « Gaid Salah dégage » ont scandé les manifestants à Alger.
Sur les pancartes, les citoyens ont inscrits qu’ils veulent un « État civil et non militaire », en signe de leur refus d’intervention militaire dans la vie politique. A ce propos, les manifestants ont appelé aussi a l’application de l’article 07 de la constitution.
Durant la marche d’aujourd’hui, le peuple a réaffirmé le maintien des mêmes revendications du départ refusant de céder devant toutes les tentatives de séduction de la part de l’armée ou bien du chef de l’Etat.
De ce fait, il devient fort possible que e prochain rendez-vous électoral pour les élections, connaîtra le même sort que le précédent, notamment si le pouvoir maintien sa feuille de route ignorant ainsi, les revendications du peuple qui demande le passage par une période de transition. Une étape qui est rejetée déjà par le pouvoir en place, qui insiste sur une solution constitutionnelle.