L’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, se trouverait actuellement en fuite à l’étranger, au Liban, alors qu’il est cité comme témoin dans les affaires judiciaires du groupe d’Ali Haddad et du dossier des frère Kouninef, a rapporté ce mardi le quotidien Liberté.
« M. Bouchouareb, informé de sa première convocation, se trouve actuellement à l’étranger et tente d’échapper à la justice algérienne en choisissant le sol libanais, sachant qu’aucune convention d’extradition n’a été signée entre l’Algérie et ce pays, dans le cadre des enquêtes judiciaires qui touchent des individus en fuite », selon le quotidien Liberté qui cite des sources proches du dossier.
Selon la même source, « la section de recherche de la gendarmerie nationale devra envoyer, avant la fin de la semaine en cours, une troisième convocation à Abdeslam Bouchouareb pour être entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire sur plusieurs faits, notamment sur les soupçons de corruption et les avantages qu’il avait accordés à plusieurs entreprises du bâtiment, de travaux publics et de montage automobile ».
Si l’ancien ministre de l’Industrie ne se présente pas à la section de recherche, il risque, dans un premier temps, de faire l’objet d’une demande d’extradition, avant d’être visé par un mandat d’arrêt délivré par procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed, explique le même média.
M. Bouchouareb devrait s’expliquer sur « les avantages qu’il avait accordés au groupe familial KouGC, une entreprise spécialisée dans le secteur du bâtiment et sur les avantages octroyés au groupe ETRHB ».