Algérie Télécom (AT) a affirmé, samedi, qu’elle n’avait pris aucune mesure restrictive et qu’elle n’avait bloqué aucun contenu, et ce en réponse à certaines déclarations diffamatoires prétendant que « les contenus de certains sites web avaient été bloqués en Algérie ».
« Suite aux déclarations diffamatoires ciblant Algérie Télécom, faites par certains responsables de sites web, selon lesquels, leur sites auraient été bloqués en Algérie, Algérie Télécom a tenu à éclaircir l’opinion publique que ces accusations sont diffamatoires et non-fondées », lit-t-on dans le communiqué d’AT.
L’entreprise publique a souligné que » les blocages de sites web se font uniquement dans un cadre légal et rassure l’opinion publique qu’elle n’avait pris aucune mesure restrictive et n’avait bloqué aucun site », ajoutant que « toute information relayée à ce titre est non-fondée ».
« Le secteur en général et Algérie Télécom en particulier,bien qu’ayant subi des attaques diffamatoires, n’ont jamais eu recours au blocage de contenu, d’autant plus que cette décision relève exclusivement de le la compétence de l’autorité judiciaire », précise AT dans le communiqué.
« Algérie Télécom se démarque de toutes les autocensures pratiquées par les administrateurs des sites web, lesquelles visent à donner plus d’importance à certains sites web et condamne ce type de pratiques malsaines, dont le seul but est d’attiser le ressentiment d’une part, et de voir leurs pages visitées par un plus grand nombre d’internautes, d’autre part », indique AT dans son communiqué.
L’entreprise publique rappelle que « toute accusation liée au cyberspace doit faire l’objet d’une déposition: toute accusation en relation avec le cyberspace doit faire objet d’une déposition auprès des autorités judiciaires, tandis que les allégations relayées sur le net relèvent de la calomnie et ne sont pas considérées comme preuves à étayer pour mener des investigations impartiales et crédibles », a fait savoir AT.
C’est dans ce sens qu’elle a noté qu »‘en cas d’absence de déposition auprès des autorités judiciaires par des individus prétendant être détendeurs de preuves, cela est considéré, de fait, comme un crime ».
L’Entreprise se réserve, toutefois, le droit d’engager des poursuites judiciaires pour toute action diffamatoire, a conclu la même source.
APS