La sûreté de la wilaya d’Alger a réagi, ce lundi, à l’affaire des militantes du MDS et du RAJ, déshabillées au commissariat de Baraki après leur arrestation à Alger Centre lors d’un rassemblement.
La sûreté de la wilaya, à démenti dans un communiqué les informations selon lesquelles les quatre femmes ont été maltraités au niveau du commissariat de Baraki.
« La sûreté de la wilaya d’Alger dément catégoriquement allégations contenues dans un enregistrement vidéo, selon lesquelles quatre citoyennes ont subi des maltraitances » dans le commissariat de Beraki, a écrit la sûreté de wilaya dans un communiqué.
Selon le communiqué, « les quatre femmes et six personnes (hommes) ont été transférés au commissariat de Baraki dans le cadre d’une procédure sécuritaire préventive ».
La sûreté d’Alger précisé les quatre femmes ont été soumises à « une fouille corporelle, en présence d’une policière », ajoutant que « cette procédure conservatoire vise à délester la personne de toute matière ou outil qu’elle utilise contre elle-même ou un tiers ».
Les militantes du MDS et du RAJ ont affirmé dimanche qu’elles ont été complètement déshabillées dans le dit commissariat. Chose que n’a pas démenti la police dans son communiqué.
Samedi à 17h00, une dizaine de manifestants, des militants du MDS et du RAJ ont été arrêtés par la police à la Grande Poste à Alger-Centre alors qu’ils s’ apprêtaient à organiser un rassemblement de protestation. Ils sont transférés ensuite vers un commissariat de Baraki à 15 kilomètres au sud-est de la capitale. Ils ne seront relâchés qu’après plusieurs heures de détention. (Ils ont été libérés à 1h00 du matin).