L’ex-candidat à l’élection présidentielle Ali Ghediri a considéré que, la désignation d’Abdelkader Bensalah en tant que Ched d’Etat par intérim, en recourant à la légitimité constitutionnelle ce qui permettra la la continuité du fonctionnement des institutions de l’Etat et épargnera au pays des difficultés.
« Ayant pris connaissance de la décision par laquelle le président du conseil de la nation a été nommé chef d’état, nous sommes convaincus que le recours à la légitimité constitutionnelle comme référence peut éviter au pays des difficultés. Sous réserve de ce que toute solution constitutionnelle, telle que le recours à une présidence collective ou toute solution de ce genre, peut prolonger la période de transition », a-t-il écrit dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
« L’un des avantages de cette décision est de suivre la loi fondamentale, ce qui permettra de garantir le fonctionnement des affaires de l’Etat et nous aurons sauvegardé ses symboles à l’intérieur et à l’étranger », a-t-il estimé.
« Quelle que soit la personne ou les personnes qui sont devenues par la force des dispositions constitutionnelles de l’Etat, tout ce qui nous intéresse en tant que algériens jaloux de leurs pays est de veiller à la continuité du fonctionnement de ses institutions et sa stabilité, et que cette courte période de transition passe sans que les choses s’aggravent et mener le pays vers l’inconnu », a-t-il indiqué.
Pour lui « si le peuple est jaloux et soucieux de veiller à son projet démocratique et à l’instauration de la deuxième république à laquelle il appelle, il a le droit de choisir qui sera son représentant durant cette période, s’il voit en la personne du président du conseil de la nation un obstacle, sachant qu’aucune force ne peut porter atteinte à ses exigences, et encore moins à les déformer. »
« À cet égard, il convient de noter que les personnes dont le destin a voulu être à l’avant et à leur tête du président du conseil de la nation. Ils sont devenus inutiles dans les circonstances actuelles parce que, leurs pouvoirs sont issus de l’ancien régime et non de la volonté populaire. Leur nomination pour assurer cette étape est plus formelle que implicite », a-t-il considéré.
Selon Ghediri « Si le peuple insiste sur le départ de ces visages (les symboles du systèmes) et refuse leur participation de quelque manière que ce soit durant la période de transition ceux-ci doivent faire preuve d’un esprit nationalisme et de responsabilité et répondre à la demande du peuple source de tous les pouvoirs. Tous ceux qui ont une influence quelconque morale ou autre doivent contribuer à les convaincre d’abandonner afin que les choses puissent se passer sans heurts et dans la paix. »
« En cette étape décisive de la vie de la nation, L’Armée Nationale populaire a un rôle essentiel à jouer, afin qu’elle puisse le faire dans l’intérêt de l’Etat et de l’intérêt général, i faut un soutien total de la part du peuple, puisqu’elle est le seul organisme qui reste encore debout, et qui aspire confiance au peuple », a estimé Ghediri en ajoutant que « l’armée doit trouver les moyens de répondre pleinement aux revendications du peuple, de concilier ce qui est prévu par la constitution et la décision politique, où la problématique réside dans la confiance qui a disparu entre le peuple et le système. »
« Afin de préserver le citoyen et le pays et que cette révolution soit menée à bien, des mesures concrètes doivent être prises pour que l’armée s’engage à accompagner le peuple dans ses exigences et sa crédibilité, dont l’histoire sera témoin, et ces mesures nécessaires à la tenue de l’élection présidentielle, définies par les délais fixés par la constitution, dont : la révision des listes électorales afin de permettre au plus grand nombre de citoyens possible d’exprimer librement leur choix. La création d’un organe indépendant composé de personnes qui ont reçu la satisfaction du peuple pour préparer, superviser et surveiller le processus électoral. La convocation immédiate du corps électoral: pour prendre en considération les dossiers déposés auprès du Conseil constitutionnel en raison de l’illégalité de la décision d’arrêter le processus électoral par l’ancien régime. L’engagement solennel et officiel de l’armée à garantir l’intégrité et la transparence des élections », a-t-il proposé.
« Sachant clairement que ma position est conforme à la volonté populaire et à ses exigences qui réclame le départ dur système et de tous ses symboles, un point de vue que j’ai exprimé dès l’annonce de ma candidature, et que le recours à la constitution doit être conforme à la volonté populaire et non pas contraire à celle-ci », a-t-il conclu.