La volatilité des taux de change arrive en tête des préoccupations des patrons africains, selon une étude publiée le 22 mai par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC). Intitulée «The Africa Business Agenda», l’étude précise que 92% des dirigeants d’entreprise africains interrogés sur les sujets qui les inquiètent entre novembre 2015 et avril 2016 ont cité la volatilité des taux de change.
L’étude PwC, qui a été menée auprès de 153 dirigeants d’entreprise en Afrique, a fait également ressortir que les réponses des gouvernements aux déficits budgétaire et fiscal ainsi qu’à la hausse de la dette publique, arrivent en deuxième position parmi les préoccupations citées avec un taux de 90%, devant la hausse des impôts (84%), l’instabilité sociale (80%), le chômage (79%), les réglementations rigoureuses (79%), les infrastructures inadéquates ( 77%) et les incertitudes géopolitiques (75%).
D’autre part, 66% des CEO africains sondés estiment que la conjoncture économique mondiale ne va pas s’améliorer durant les 12 prochains mois. 78% d’entre eux affirment cependant qu’il existe des opportunités de croissance durant les 12 prochains mois, et 90% estiment que leur entreprise va enregistrer des performances positives au cours les trois prochaines années.
Parmi les tendances qui vont impacter (positivement au négativement) la croissance durant les cinq prochaines années, les chefs d’entreprise africains citent les avancées technologiques 75%, un changement des perspectives de la croissance économique mondiale (58%), la rareté des ressources naturelles et le changement climatique (53%), la croissance démographique (52%) et l’urbanisation (46%).
En ce qui concerne les stratégies de croissance de leurs entreprises, 56% des patrons africains déclarent envisager des alliances stratégiques durant les 12 prochains mois, 26% prévoient de procéder à des fusions-acquisitions domestiques et 16% s’intéressent à des fusions-acquisitions impliquant des entreprises étrangères.
Agence Ecofin