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Application de l’article 102 : Le Conseil Constitutionnel ne s’est pas encore réuni

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Le conseil constitutionnel ne s’est par encore réuni pour décider de la vacance du poste de président de la république et enclencher l’article 102 de la Constitution pour destituer le Abdelaziz Bouteflika, a rapporté, ce jeudi, l’agence Reuters qui cite la radio nationale.

Pour rappel, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a soutenu, mardi, que la solution de la crise politique actuelle réside dans l’application de l’article 102 de la Constitution, a indiqué un communiqué du MDN.

« Dans ce contexte, il devient nécessaire, voire impératif d’adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, et qui garantit le respect des dispositions de la Constitution et le maintien de la souveraineté de l’Etat. Une solution à même d’aboutir à un consensus de l’ensemble des visions, et faire l’unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102 », a-t-il affirmé lors d’une visite de travail et d’inspection dans la 4e Région Militaire à Ouargla.

L’article 102 dispose que « lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement ».

Le même article ajoute que le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l’état d’empêchement du Président de la République, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l’intérim du Chef de l’Etat, pour une période maximale de quarante cinq (45) jours, le Président du Conseil de la Nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l’article 104 de la Constitution…

Suite à cette déclaration, les réactions des partis politiques et des personnalités publiques étaient divergentes. Les partis pro-pouvoir, notamment, le RND,  a salué l’appel de Gaïd Salah, mais, le FLN n’a pas encore réagi. Du côté de l’opposition, la quasi totalité des partis ont qualifié cette déclaration de « coup d’Etat ou de coup de force contre la volonté populaire ». Les personnalités politiques comme Me Mustapha Bouchachi, a estimé qu’une solution constitutionnelle à la crise actuelle est dépassée.

L’appel de Gaïd Salah, n’a pas pu calmé la rue. En effet, le mouvement populaire a maintenu la pression durant toute la journée de mercredi, et de ce jeudi. Des centaines manifestants, issus de divers secteurs d’activités sont sortis pour protester contre le pouvoir en appelant à son départ tout entier.

Des appels à la marche pour le sixième (6) vendredi de suite se sont multipliés sur les réseaux sociaux, notamment, après la déclaration de Gaïd Salah qui appelé le Conseil Constitutionnel à l’application de l’article 102.

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