Le candidat à l’élection présidentielle du 18 avril prochain, Ali Ghediri a affirmé, mercredi 6 mars 2019, qu’il ne se retirera pas de la course.
Ali Ghediri a posté en fin de soirée sur sa page Facebook une vidéo dans laquelle il a adressé un message au peuple algérien.
«Le mouvement populaire que connaît la rue algérienne a conduit au retrait de certains candidats de la course à la présidentielle, le considérant que c’est une réponse à la demande du peuple», a indiqué Ali Ghediri, ce qui sonne comme une réponse à son directeur de campagne Me Mokrane Ait Larbi qui s’est retiré pour être aux côtés du peuple.
«Etant fidèle à mes déclarations précédentes, dans lesquelles j’ai affirmé que je ne donne aucune importance à la candidature de Bouteflika pour un 5ème mandat», a-t-il rappelé.
Il a ajouté que «ma décision de mener cette bataille électorale, me la dictée mes convictions que ce système est corrompu et il doit disparaître, pour que le peuple algérien puisse ouvrir une nouvelle page de son histoire. J’ai dit à la lettre, lors de ma première conférence de presse (Forum de Liberté ndlr), soi c’est moi ou le système, et je maintien ce que j’ai dit».
«La candidature de Bouteflika en dépit de tous les enfreints à la loi, ne constitue pas pour moi un obstacle, parce que, je suis convaincu que, si le peuple veut briser ce système, il pourra le faire, et ce, en dépit du génie de ce système dans la manipulation de l’opinion du peuple», a-t-il indiqué.
«Depuis le début, j’ai dit que je n’appartiens à aucun parti et à aucune partie, mais, j’ai adressé mon discours au peuple, et je lui demandé de me soutenir», a encore rappelé Ghediri, qui a ajouté que le peuple, en réaction à son appel, l’a soutenu dans la collecte des signatures. (…)
«Vu toutes ces données, je n’ai pas répondu à l’appel du retrait de la course à l’élection présidentielle. Je suis déterminé de mener cette bataille, dans l’objectif de changer la situation du pays, pour la rupture, mettre les bases de la deuxième république», a-t-il affirmé, en ajoutant que «ma culture n’est pas celle du retrait et l’abandon du navire quand les signaux du coulage clignotent».
Il a ajouté que «je saisis l’occasion pour dire au peuple que les batailles perdues sont celles qui ne sont pas engagées. La bataille du changement a commencé et les signes de la victoire sont visibles». (…)
