La Commission européenne a appelé, ce mardi 5 mars 2019, au respect «de la liberté d’expression et de réunion» en Algérie, où les manifestations se poursuivent contre la 5ème candidature du président Abdelaziz Bouteflika, a rapporté l’AFP.
«Quand on parle de manifestation, les droits de liberté d’expression et de réunion sont inscrits dans la Constitution algérienne», a déclaré Maja Kocijancic, porte-parole de la Commission européenne, lors d’un point presse à Bruxelles, citée par l’AFP.
«Nous attendons que ces droits puissent être exercés de façon pacifique et soient garantis dans le respect de l’Etat de droit», a ajouté Maja Kocijancic, qui a également souligné «l’importance du partenariat entre l’UE et l’Algérie» et réaffirmé l’engagement de Bruxelles «pour continuer à approfondir nos relations dans le but de créer un espace commun de stabilité, de démocratie et de prospérite partagées».
Aujourd’hui, plusieurs milliers d’étudiants défilaient à nouveau dans la capitale et dans plusieurs villes d’Algérie contre la 5ème candidature d’Abdelaziz Bouteflika, repoussant les promesses du chef de l’Etat de réformer et de ne pas aller au bout de son éventuel nouveau mandat.
«Plusieurs candidats ont soumis leur candidature», a constaté Maja Kocijancic. «Il appartient maintenant au conseil constitutionnel algérien de confirmer leur conformité par rapport à la Constitution et la loi électorale», a-t-elle indiqué.