Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a réagi prudemment, ce mardi 5 mars sur la situation en Algérie.
«Nous sommes effectivement, extrêmement attentifs à tout ce qui se passe en Algérie, depuis maintenant deux semaines, et c’est au peuple algérien souverain qui vient de s’exprimer de choisir ses dirigeants et de décider de son avenir, et d’ailleurs, ce qu’on a constaté, la jeunesse s’exprime dans le calme, et qu’on la laisse s’exprimer. Et maintenant, le processus électoral est engagé», a indiqué ce matin, sur les ondes de la radio RFI, Jean-Baptiste Lemoyne, sur la situation en Algérie.
«L’Algérie, a sa Constitution, un certain nombre de règles, et je ne suis pas le juge constitutionnel algérien, je n’ai pas à m’ingérer, et nous ne sommes pas indifférents, mais, nous ne sommes pas dans l’ingérence», a-t-il répondu à une question du journaliste sur la conformité du fait, le président Bouteflika qui est resté 20 ans au pouvoir, qui est malade et qui brigue un 5ème mandat, par rapport aux valeurs défendues par la France.
Pour rappel, lundi, le Ministère français des affaires étrangères a réagi sur ce qui se passe en Algérie, en indiquant que la France a pris note de la candidature de Bouteflika. « Nous avons pris note de la candidature du président Bouteflika. Nous souhaitons que l’élection présidentielle se déroule dans de bonnes conditions. C’est au peuple algérien qu’il appartient de choisir ses dirigeants et de décider de son avenir », s’est contenté d’écrire le Quai d’Orsay sur son site internet.