Les intellectuels algériens résidant à l’étranger réagissent aux événements qui marquent la scène nationale à l’approche des présidentielles du 18 avril.
En effet, un groupe d’économistes et professeurs en université à l’étranger à savoir en France et au Canada lancent un appel aux intellectuels algériens afin de ne pas céder à la pression.
« Au moment où le peuple algérien saisit la main que lui tend l’histoire, au jour où il indique par un élan spontané qui réaffirme sa souveraineté que les gouvernants d’hier ne peuvent plus être ceux de demain. Face à l’espoir qu’il porte de perspectives et de libertés nouvelles sans retomber dans les abîmes du passé. Face enfin, à sa volonté de voir rétablir ses droits fondamentaux ; nous intellectuels algériens de toutes sensibilités et de tous lieux, unissons nos voix pour nous engager aux côtés de notre valeureux peuple », indique le collectif dans un communiqué signé par AKTOUF Omar – ALIOUAT Boualem – HAFSI Taïeb – RAHMANI Belgacem.
Le collectif affirme son soutien indéfectible au mouvement spontané du peuple et de sa jeunesse pour un changement politique radical et pour la restauration des libertés individuelles (d’expression, d’association, de circulation, d’entreprise…), l’exigence de la mise en place d’une Constituante pour une deuxième République en vue de l’établissement d’une démocratie réelle et effective. Il appelle également à l’urgence d’une restitution au peuple de ses droits fondamentaux trop longtemps spoliés, l’instauration d’une justice sociale et d’une égalité de droits pour tous à travers des instances représentatives indépendantes et libres, l’abolition définitive de tout système de privilèges à travers une égalité de chance pour tous, l’instauration effective des droits de l’homme et du citoyen et enfin la restitution aux jeunes d’une perspective d’avenir et d’un nouveau projet de société ouvert sur le monde.