Un appel à la concurrence a été lancé dimanche par Algérie Telecom et l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) pour la couverture des zones enclavées ou mal desservies par les réseaux de télécommunications fixes et mobiles et ce, « en application des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », indique un communiqué du ministère de la Poste, des Télécommunications, des technologies et du Numérique.
« En application des orientations de son Excellence le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministère de la Poste, des Télécommunications, des technologies et du Numérique, à travers sa Direction générale des TIC, a collecté les données relatives aux zones enclavées et/ou mal desservies par les réseaux de communications électroniques pour élaborer les cahiers des charges relatifs à la couverture de 508 localités par des réseaux de télécommunications fixes et de 750 localités et 178 axes routiers par des réseaux de télécommunications mobiles, financée sur le Fonds du service universel des communications électroniques », note la même source.
« Le gouvernement a confié la couverture des zones nécessitant un réseau fixe à Algérie Télécom, alors que pour la couverture par un réseau mobile, il a chargé l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques, à l’effet de procéder à une adjudication, conformément à la réglementation en vigueur », ajoute le communiqué du ministère.
« Cet appel à la concurrence est lancé aujourd’hui, le dimanche 17 février 2019, par l’Autorité de régulation, conformément au calendrier fixé par le ministère de la Poste, des Télécommunications, des technologies et du Numérique », souligne le ministère, tout en précisant que « les trois opérateurs titulaires de licences pour l’établissement et l’exploitation de réseaux mobiles, y répondront dans un délai de trente (30) jours à l’issue duquel l’Autorité déclarera, au bout de vingt (20) jours d’analyse, le ou les opérateurs adjudicataires des différents lots constituant le projet ».
Le ministère relève, en outre, que « la mise en œuvre du fonds du service universel a été rendue possible suite à l’amendement du cadre légal et réglementaire, intervenu en 2018, pour répondre à une demande légitime des citoyens algériens pour couvrir les zones enclavées et les axes routiers, commercialement non-rentables pour les opérateurs de communications électroniques ».
« La mise en œuvre de ce dispositif est une consécration du principe d’égalité, ancré dans les valeurs de notre pays », conclut la même source.