Le constructeur automobile japonais, Nissan produira a partir de la première moitié de l’année prochaine quatre gammes de véhicule en Algérie suite à la jointe-venture qu’il a signé aujourd’hui avec le groupe Hasnaoui.
Ce projet qui sera installé dans la région d’Oran dans l’Ouest de pays, permettra à la marque japonaise de se redéployer sur le marché algérien des véhicules.
Avec un investissement de 160 millions de dollars, Nissan prévoit de produire quatre gammes « selon les besoins du marché algérien qui évolue très vite» a indiqué ce matin Sofiance Hasnaoui, Président du Groupe Hasnaoui lors d’une conférence de presse tenue à Alger en marge de signature du contrat de partenariat.
Selon le président du groupe, « ce projet permettra la création de 1800 postes d’emplois direct et presque le double d’indirects». Quant aux capacités de production de l’usine, «elle est de 36 500 véhicules par an touristiques et utilitaires légers », sans donner plus de détails sur les gammes qui seront produites.
Selon Peyman Kargar, vice-président sénior et président Nissan de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde, « les voitures qui seront montés en Algérie seront des meilleurs modèles, dotés d’une technologie japonaise innovante toute en respectant les gammes». Selon lui, la production sera aux « standards et normes mondiales rigoureuses qui feront de cette unité un centre d’excellence ».
Une intégration performante
Peyman, a indiqué que cette jointe-venture respectera le cahier des charge est se lancera dans l’intégration dés les deux premières années de production et passera a plus de 40% après 5 ans.
Pour se faire, il compte lancés des partenariats avec des sous traitants algériens ou bine à l’achat des licences pour productions des pièces. « On doit produire des pièces localement » a assuré encore Peyman qui envisage aussi des les exporter vers d’autres pays, tout en garantissant la très bonne qualité des produits.
Dans ce sens le même intervenant a souligné que « les équipes techniques et d’ingénierie Nissan participeront avec les intervenants locaux au développement de l’intégration locale des composants et assureront le soutien technique, la formation et le transfert de compétences ».
De son coté, l’ambassadeur de japon en Algérie, Kazuya Ogawa a exprimé sa grande satisfaction en étant sur que ce projet « redynamisera la coopération algéro-japonaise qui connait une renaissance ces derniers temps » toute en appelant d’autres société japonaise à faire de même. .
Pour rappel, ce projet a obtenu de l’approbation du gouvernement algérien le 06 décembre 2018.