Les 1ères Assises nationales sur l’économie circulaire se tiendront à la fin février prochain à Alger, sous le signe « D’une économie linéaire à une économie circulaire », a annoncé, lundi à Boumerdes, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati.
Dans son intervention à l’ouverture des assises régionales du Centre-est sur l’économie circulaire, qui se poursuivront deux jours durant au niveau de la faculté de Droit de Boudouaou, Mme Fatima-Zohra Zerouati a annoncé la programmation des 1eres Assises nationales sur l’économie circulaire, pour les 25 et 26 février prochains, soit après la tenue , « des assises régionales des wilayas du Sud prévue les 3 et 4 du meme mois », a-t-elle déclaré.
Ajoutant que ces assises nationales seront consacrées à l’examen de l’ensemble des recommandations émises durant chacune de ces assises régionales préparatoires, qui seront débattues par des experts et techniciens du domaine, en vue, a-t-elle dit, de la « mise au point d’une feuille de route destinée à etre appliquée sur le terrain, et dont les résultats seront visibles pour le citoyen, dans les plus brefs délais » .
Selon la ministre, ces assises régionales du Centre-est font suite aux 1eres assises régionales organisées, dernièrement, à Blida, ayant été couronnées par 105 recommandations.
Considérant la densité du tissu économique et industriel des wilayas (au nombre de 18) prenant part à ces assises du Centre-est de Boumerdes, « cette 2eme halte du genre sera d’une contribution certaine dans l’enrichissent des propositions émises lors des assisses de Blida », a-t-elle dit .
La ministre a estimé que ces assises régionales préparatoires comme « une étape de concertation et une pierre de voute pour toutes les approches économiques et sociales futures relatives à l’économie circulaire, devant, selon elle « corriger les aspects négatifs de l’économie linéaire, par l’adoption de nouvelles méthodes de rationalisation de la consommation et de valorisation et recyclage des déchets , susceptibles de nous aider à faire face aux risques environnementaux ».
Aussi s’agit -il pour nous, a ajouté Mme Zerouati, d’adopter un « modèle de développement mondial innovant associant l’engagement à la sauvegarde de l’environnement et les méthodes de recyclage susceptibles de transformer les déchets en matières premières à intégrer dans l’industrie, et partant réduire les dépenses en la matière ».
D’ou l’intégration, selon la ministre, de l’économie circulaire dans la stratégie nationale de l’environnement et du développement durable.