Le Ministre du Commerce, a présidé une réunion dédiée au suivi et examen des dossiers concernant les marchés de gros et de proximité, la répression des fraudes et quelques textes réglementaires relatifs au secteur du commerce.
Notons que suite aux doléances des commerçants concernant la manque de marchés de gros, le ministère du Commerce compte la réalisation de nouveaux marchés du genre dans les diféfrentes wilayas du pays. L’exploitation des données transmises par les Directions Régionales du Commerce, fait ressortir que le nombre de marchés de gros existants est de 45 marchés implantés à travers le territoire national. Les Wilayas à vocation agricole notamment, qui n’en disposent pas sont : Ain-Défla, de Bouira, de Tizi-Ouzou et de Jijel. Les Wilayas qui ont plus d’un marché de gros, sont : Mascara (03), de Batna (02), de Khenchela (02) et de Blida (02).
Le nombre de marchés de gros non opérationnels est de quatre (04) unités, sur les quarante cinq (45) existants à travers le territoire national, à savoir les marchés de gros de Tiaret (Rechaiga), de Batna (Seriana), de Khanchela (Oglet-El-Baara) et de Relizane (Belassel).
Ces équipements, d’une manière générale, sont la propriété des Collectivités Locales et constituent souvent une source de revenu pour celles-ci.
Concernant la répression des fraudes, le contrôle des biens et services mis sur le marché est exercé, par les agents habilités conformément aux dispositions de la loi n° 09-03 du 25 février 2009 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes.
Ce contrôle a pour objet de faire respecter les dispositions de la loi précitée relatives à la conformité des produits alimentaires, industriels et les services.
Les agents chargés du contrôle au cours de leur mission de recherche de l’infraction procèdent au contrôle documentaire pour s’assurer de la transparence et de la traçabilité des produits et font appel à leur vigilance et plus particulièrement à l’aspect visuel des produits qui consiste en la constatation des manquements relatifs à l’information du consommateur (respect de l’étiquetage), les altérations ou les signes extérieurs de détérioration du produit et le recours, en cas de doute, à des prélèvements pour analyses microbiologique ou physicochimique.