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Le budget consacré pour les festivals en Algérie a régressé de dix fois, passant de 500 milliards en 2013 a 50 milliards en 2017.
Cette baisse est expliqué par le ministre de la culture Azzedine Mihoubi à la situation financière que connait le pays, toutefois, il a indiqué que tous les festivals sont conservés et aucun n’a été annulé. Sur les 276 festivals, certains d’entre eux n’ont pas une grande importance culturelles et il n’est pas important de les organiser chaque année, a indiqué Mihoubi lors de sa réponse à une question orale d’un député lors d’une séance plénière organisée aujourd’hui à l’APN.
Pour remédier à cette situation, le ministre a indiqué que l’Etat est disposé, a aider les organisateurs privés qui souhaitent organiser des festivals, ce qui permettra de réduire la facture pour l’Etat.
Énumérant, ces festivals, le ministre a indiqué que parmi les 176 festivals, 35 dentres eux sont consacrés au chants et danse, 48 wilayal, et 5 poir le cinéma et 8 pour le patrimoine.
En effet, les budgets consacrés au secteur de la culture ont était très faramineux durant les dix dernières années, et plusieurs critiques ont été apportées à la manière de gérer ces festivals souvent entaché d’une mauvaise gestion et de gaspillage. Jusqu’à présent certains comptes spéciaux sont toujours ouverts fautes de justificatifs des dépenses, ce qui est signalé dans le rapport de la Cour des comptes, a l’instar de l’événement de Constantine capitale de la culture arabe, organisé en 2015, ou Tlemcen capitale de la culture islamique de 2011, et plusieurs autres encore.
Pour rappel, c’est depuis 2016, que le ministère de la culture a entamé la baisse des budgets de ses activités réduisant certains de plus de la moitié dès la première année.
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