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Bouazghi : 40 kg/personne par an, de consomption moyenne de fruits

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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a fait état, mardi à Alger, d’une abondance de fruits avec une moyenne de 40 kg/personne par an, ajoutant que la production locale couvrait à 100% les besoins des citoyens.

Cette quantité inscrit l’Algérie dans la liste des pays consommateurs de fruits, a avancé M. Bouazghi dans son intervention à l’occasion de l’ouverture de la rencontre nationale sur la filière arbres fruitiers, à laquelle ont assisté les Directeurs des services agricoles et les présidents des Conseils interprofessionnels de la branche Arboriculture fruitière et des opérateurs économiques.

En 2017, l’Algérie a exporté 409 tonnes de fruits notamment vers la Thaïlande, l’Espagne, le Vietnam et la Russie, a-t-il rappelé, ajoutant que ce résultat est le fruit de la politique de développement agricole mise en œuvre par le secteur.

 

Cette politique, poursuit le ministre, « a donné lieu à une amélioration notable en termes de production et d’offre agricole notamment en ce qui concerne les récoltes stratégiques permettant de couvrir les besoins alimentaires des Algériens en s’appuyant sur la production locale et ce afin de réduire le volume d’importation, diversifier la production en quantité et en qualité avec des avantages relatifs et compétitifs et renforcer les fondements d’un développement durable susceptible de créer des opportunités d’exportation ».

Adoptée depuis 2000, cette politique tend à couvrir les besoins alimentaires des citoyens, élever les capacités de production à travers la création de nouveaux terrains mis en valeur, l’extension des superficies irriguées, la rationalisation de l’utilisation d’eau, le renforcement des exportations et des capacités de transformation, de conserve et de stockage dans les chambres froides et ce pour garantir une meilleure régulation de produits et maitriser les fluctuations des prix, a-t-il expliqué.

Cette série de mesures mises en œuvre par le secteur sur tous les niveaux « a permis d’atteindre « des résultats probants », a-t-il mis en avant, soulignant dans ce sens, que « nos marchés sont approvisionnés régulièrement et connaissent une disponibilité en matière de produits agro-alimentaires de base, enregistrant parfois des excédents pour certains produits, ce qui a ouvert des horizons pour accéder au marché international ».

Lire aussi : Arboriculture: une production de fruits de près de 17 millions de qx en 2018

Occupant une place importante dans la politique agricole, la filière Arboriculture fruitière en Algérie est caractérisée par sa diversité, a-t-il mis en exergue. A ce propos, M. Bouazghi a fait savoir que la surface boisée en arbres fruitiers était de l’ordre de 154.000 hectares en 2000 passant à 262.000 hectares en 2018, soit une hausse de 70 %, a ajouté M. Bouazghi, précisant que les arbres occupent 3% de la superficie arables cette année.

Cette filière offre plus de 1,6 millions de postes d’emploi permanent et saisonnier outre de nombreuses entreprises activant dans les secteurs de la mise en valeur, le conditionnement et l’industrie manufacturière. Concernant la production, les statistiques de 2018 révèlent que la production a atteint 16.892.480 quintaux contre 4.523.370 quintaux en 2000, soit une hausse de 273 %, a-t-il ajouté.

Au plan économique, la valeur de production de la filière des arbres fruitiers s’est élevée à 197,8 milliards DA en 2018 contre 121,6 milliards DA en 2010, soit une hausse de 63 %. Cette valeur représente 8 % de la valeur de la production agricole globale en 2018.

A la lumière de ces résultats réalisés, le ministre a mis en valeur le rôle agricole, économique et social de cette filière à travers sa contribution à l’autosuffisance en fruits crus et transformés ainsi que le développement du secteur de l’agroalimentaire et la valorisation des zones montagneuses et les zones à climat local, outre la production d’excédents destinés à l’exportation.

Par ailleurs, le ministre a rappelé les investissements « considérables » réalisés par l’Etat, citant les infrastructures dans les zones rurales, l’aménagement des superficies irriguées, le boisement des arbres fruitiers dans des superficies importantes, la mise en place de pépinières, le développement de la mécanisation de l’agriculture ainsi que la mise en place de matériel de transformation et de stockage.

Il a appelé tous les responsables aux niveaux central et local, dont les centres de recherche, de formation et de vulgarisation à soutenir cette filière stratégique, vu son importance pour l’économie nationale.

 

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